comment réduire les risques dans votre maison ?

Incolore, inodore, invisible, le radon est un gaz qui peut pénétrer incognito dans les maisons si vous n’y faites pas attention.
Ce n’est pas totalement inoffensif puisqu’il s’agit d’un gaz radioactif et qu’il est « reconnu comme cancérogène pulmonaire certain pour l’homme » et deuxième cause de cancer du poumon après le tabac…

Pourquoi l’Orne figure-t-elle dans les premiers rangs ?

Nous comprenons qu’il est important d’en savoir plus sur son mode de propagation et sur la façon de protéger votre maison contre son intrusion. L’Orne, à l’ouest du pays, est plus exposée en raison de la nature de son sol.

En fait, ce sont les terres granitiques et riches en uranium qui sont les plus concernés : donc la Bretagne, suivie de près par la pointe du Cotentin, la Manche, l’ouest du Calvados en bordure du massif armoricain, et donc l’Orne.

Bérengère Ledunois, ingénieure à l’ARS, en est à sa 4e réunion d’information in La Ferrière-aux-Étangs after Athis-de-l’Orne in 2021, Briouze in 2022 and La Ferté-Macé in 2023.

Cette 4ème rencontre concerne les populations de Dompierre, La Coulonche, Saint-André-de-Messei et La Ferrière.

Ce jeune ingénieur, coordinateur de l’unité fonctionnelle Environnement Intérieur de l’ARS Normandie, travaille en étroite collaboration avec Valérie Daumail du CPIE, chargée de conduire l’action et Séverine Gouault, coordinatrice du Contrat Local de Santé de Flers agglo : « Il y a une bonne considération des intérêts du santé environnementale sur ce territoire », dit-elle joyeusement.

Comment lutter contre le radon dans votre maison ?

L’objectif premier est donc de révéler l’existence de ce gaz et de sa dangerosité méconnue, pour souligner comment il remonte dans les bâtiments lorsque les sols ne sont pas étanches ou lorsqu’ils sont en terre cuite.

Il informe sur le bonnes pratiques : aération systématique de l’habitation au moins 10 minutes par jour en toutes saisons.

Deux maisons mitoyennes situées dans une zone à potentiel radon identique ne présenteront pas les mêmes risques selon les style de vieoccupants.

Un kit pour évaluer les risques

A la fin de la réunion, les participants ont reçu chacun un kit contenant un avis explicatif un dosimètre à installer dans le salon et une enveloppe spéciale pour envoyer le test après deux mois d’exposition à la maison.

Les résultats seront analysés par spécialistes et communiqué aux intéressés : trois mois sont nécessaires.

« Nous invitons les communautés qui souhaitent s’impliquer dans des actions locales à consciencepour se rapprocher de l’ARS Normandie », conclut-elle en rappelant que la plaquette d’information est téléchargeable sur le site.

Site de l’ARS Normandie : https://www.normandie.ars.sante.fr/le-radon-1

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