la composition probable du PSG avec Donnarumma et le trio offensif Dembélé-Doué-Barcola

La visite de courtoisie a eu le mérite de donner le ton. Pour rappeler à ceux qui avaient peut-être imaginé que cette délocalisation à Doha soulagerait ce premier rendez-vous de l’année d’une pression bien plus palpable en France, que ce Trophée des Champions transféré dans le Golfe n’a rien d’un match de gala ou d’un simple rendez-vous de rentrée après la fêtes de fin d’année.

Ce samedi soir, sur la pelouse du stade original 974, au-delà de Nasser Al-Khelaïfi et Luis Campos, « l’habituel aéropage parisien », c’est sous les yeux de l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, que les joueurs du PSG ont effectué leur dernière séance d’entraînement avant de défier Monaco, dimanche, à 17h30, dans le cadre du Trophée des Champions. Une compétition que le PSG, vainqueur de dix des onze dernières éditions, a, comme le rappellent les vainqueurs, fait sienne depuis son passage sous drapeau qatari et qu’il doit, pour le symbole mais aussi pour l’honneur, savoir préserver. ce dimanche sous le regard de son chef d’Etat propriétaire.

Puisqu’il dit « j’ai le sentiment de jouer à la maison et les joueurs le ressentent aussi », il ne fait presque aucun doute que Luis Enrique ne s’abstiendra pas d’aligner ce qui ressemble à son équipe type. Si dans la conception du technicien espagnol, aucune surprise n’est bien sûr à exclure, son onze de départ devrait rassembler les hommes qui ont conclu la trêve en confiance ou avec le plus de peps dans les mollets.

Un peu moins de trois semaines après avoir été marqué par les crampons de Singo au Stade Louis-II, Gianluigi Donnarumma est ainsi en mesure de sortir de la cage mais ne rencontrera pas l’homme qui l’a blessé, le Monégasque étant suspendu. Le gardien italien devrait lui faire face, une défense composée de Hakimi, Marquinhos, Pacho et Nuno Mendes, qui n’a pas fait le déplacement en Principauté le 18 décembre.

Au milieu de terrain, Vitinha devrait occuper le rôle de sentinelle et être accompagné de Warren Zaire-Emery à sa droite et de Joao Neves à sa gauche. Les possibilités sont plus larges en attaque. Mais il n’est pas à exclure que l’entraîneur espagnol renouvelle le triplé débuté en Principauté pour le dernier match de la saison et qui a vu Ousmane Dembélé inscrire un doublé et Désiré Doué, en faux neuf, trouver également le chemin des filets. Bradley Barcola avait été moins visible que ses partenaires. Mais la coupure lui a sans doute fait le plus de bien et comme Enrique ne semblait pas, en 2024, faire d’une attaque avec un vrai 9 comme Ramos ou Kolo Muani une option privilégiée, il n’y a aucune raison de le faire. voir un changement d’avis en 2025.