Parce que le nombre d’infections a explosé de 72 % entre 2022 et 2023, toutes les villes de France, dont Toulouse, sont concernées par ce 12e vaccin. En effet, parement une menace croissante méningite en France, vaccination contre toutes les souches de cette bactérie potentiellement mortelle est désormais obligatoire dès la naissance.
Deux vaccins désormais obligatoires pour lutter contre la méningite
Ainsi, depuis le 1er janvier 2025 et parce que d’autres types de méningites sont apparus au fil des années chez les jeunes et les adultes, la vaccination contre les méningocoques de type B et les méningocoques A, C, Y et W est obligatoire en les nourrissons et les enfants en âge de rejoindre une communauté (crèche, école, etc.). Aussi, parmi 11 – 14 ansune dose de rappel est fortement recommandée.
Comme le rappelle également le ministère de la Santé, jusqu’à présent, seule la vaccination contre les méningocoques C était obligatoire pour les bébés nés après le 1er janvier 2018, avec une dose de vaccin à l’âge de 5 mois, puis une seconde à l’âge de 12 mois. tandis que B était (seulement) recommandé.
« Nous faisions déjà le vaccin Bexsero contre la méningite B, et nous faisons maintenant le vaccin Nimenrix contre la méningite A, C, Y, W.», explique Manon Méola, médecin généraliste à Toulouse, précisant que ce 12e vaccin regroupe les quatre souches.
Qu’est-ce que la méningite ?
L’Institut Pasteur définit la méningite comme « une infection de la moelle épinière et des enveloppes entourant le cerveau, les méninges, provoquée par plusieurs types de virus, bactéries et champignons » et précise que « les méningocoques (autre nom de la bactérie Neisseria meningitidis) sont les principales causes de méningite aiguë.
A noter qu’il existe les méningites virales, les plus fréquentes et bénignes, et les méningites bactériennes, qui sont les moins fréquentes, mais les plus graves et à l’origine de tous ces vaccins.
La méningite en chiffres
En France, environ 560 personnes sont touchées chaque année par une infection grave à différents types de méningocoques, infections qui peuvent entraîner des séquelles neurologiques ou motrices invalidantes.
De son côté, l’Assurance Maladie indique que depuis 2022, le méningocoque B est responsable de la majorité des infections invasives à méningocoque (44% des cas)viennent ensuite les méningocoques W (29 % des cas) et Y (24 % des cas) et les méningocoques C (
En 2023, chez les enfants de moins de 5 ans, 107 cas d’infection invasive à méningocoque, dont 6 décès, ont été enregistrés (3 de type B, 1 de type W et 2 de type Y).
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