Ozempic, Wegovy, Mounjaro… Ces nouveaux médicaments suscitent l’enthousiasme des patients souffrant de diabète et d’obésité, deux indications pour lesquelles la commercialisation a été autorisée. Après plusieurs décennies d’échec dans le traitement efficace de l’obésité, les résultats cliniques des « analogues du GLP-1 » (hormone glucagon-like peptide-1) semblent en effet très prometteurs.
Mais cet engouement ne s’arrête pas là. Ces derniers mois, les données sur les vertus supposées de cette nouvelle classe de médicaments dans d’autres pathologies se sont multipliées. Des études observationnelles mettent en évidence des effets bénéfiques sur le risque cardiovasculaire, ainsi que sur l’insuffisance rénale.
Les chercheurs pensent également que ces médicaments seraient efficaces pour traiter les addictions. Les analogues du GLP-1 réguleraient en effet d’autres sensations de plaisir que celle procurée par l’alimentation. Un article de recherche publié dans le JAMA ont rapporté une étude montrant que les patients traités avec ces médicaments avaient moins envie de fumer. D’autre part, “les données sont plus controversées pour l’alcool”reconnaît Dominique Deplanque, président de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique.
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Santé