Un cas d’infection invasive à méningocoque a été signalé à l’ARS Normandie mardi 17 décembre 2024 par le CHU de Rouen concernant un enfant de 7 ans scolarisé à l’école primaire Jean-Baptiste Massillon du Havre. Malgré tous les efforts des équipes de secours qui ont pris en charge l’enfant, elle est malheureusement décédée au CHU de Rouen.
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Une fillette de sept ans est décédée au CHU de Rouen (Seine-Maritime) des suites d’une méningite. Ce cas d’infection invasive à méningocoque a été signalé à l’Agence régionale de santé (ARS) de Normandie le 17 décembre 2024. L’enfant fréquentait l’école primaire Jean-Baptiste Massillon du Havre.
“Malgré tous les efforts des équipes de secours qui ont pris en charge l’enfant, elle est malheureusement décédée au CHU de Rouen”, indique l’ARS dans un communiqué.
Dès le diagnostic posé et le signalement reçu (obligatoire), afin d’agir rapidement et prévenir tout nouveau risque de contagion, l’ARS Normandie, l’Éducation nationale, a immédiatement dressé une liste de sujets contacts.
L’antibioprophylaxie (prise d’antibiotiques pour les personnes non malades à titre préventif) a déjà été recommandée à 15 étudiants, deux enseignants et 49 membres de la famille et des amis.
La méningite est une maladie bactérienne qui entraîne une forte fièvre, des maux de tête, des nausées et des vomissements ainsi qu’une raideur de la nuque.
La transmission se fait par voie aérienne lors de la toux (transmise par les sécrétions lors de la toux). Lorsqu’un cas d’infection invasive à méningocoque survient, on estime qu’il existe un risque de transmission pour les personnes ayant été exposées directement et de manière prolongée aux sécrétions nasopharyngées de la personne malade dans un délai de dix jours. précédant le début de la maladie.
“La contagiosité n’est pas significative et concerne les contacts proches, dans la communauté et dans la famille”, assure l’ARS.
L’ARS Normandie continue de suivre cette situation avec la plus grande attention en lien avec l’Éducation Nationale afin de prendre rapidement des mesures adaptées au contexte et d’informer régulièrement les parents.
Une cellule d’urgence médico-psychologique est également mobilisée pour accompagner au mieux les étudiants, les personnels et les familles.
