on fait le point sur les virus qui circulent au Québec

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on fait le point sur les virus qui circulent au Québec

Avez-vous l’impression que tout le monde autour de vous est malade ? Vous ne rêvez pas. Plusieurs infections respiratoires commencent à gagner du terrain durant cette période particulièrement propice à leur propagation. Voici ce qu’il faudra surveiller dans les semaines à venir.

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« C’est toujours la même chose. Dès que l’automne s’installe, nos habitudes changent. Nous sommes davantage à l’intérieur, ce qui est un environnement propice à la propagation de virus respiratoires ou de bactéries provoquant des symptômes gastriques», rappelle l’épidémiologiste et docteur en santé publique à l’Université de Montréal, Kevin L’Espérance. .

Il n’y a pas lieu de paniquer, mais il faut quand même rester prudent à l’approche des vacances.

Les hospitalisations et les visites à la clinique pour toux et fièvre sont en hausse dans la province. Le taux d’occupation des salles d’urgence du Québec a atteint 122 % jeudi après-midi, et a grimpé bien au-delà de 100 % dans une majorité de régions.

Pour l’instant, la COVID-19, le virus respiratoire syncytial (VRS) ainsi que les entérovirus et rhinovirus, qui provoquent des symptômes semblables à ceux d’un rhume, sont les infections les plus fréquemment observées, selon le microbiologiste-infectiologue et pédiatre du CHU. Sainte-Justine, Caroline Quach-Thanh.

En pédiatrie, le COVID est remplacé par des coronavirus courants qui peuvent entraîner des éternuements, des maux de gorge, de la toux, une gastro-entérite ou de la diarrhée. Il existe également la para-grippe, une « cousine » de la grippe qui provoque des symptômes similaires.

Bonne nouvelle, souligne le Dr Quach-Thanh : les cas de coqueluche diminuent « enfin » chez les enfants.

Mais une infection bactérienne Mycoplasma pneumoniaequi provoque toux, maux de gorge et fatigue, est encore très présente chez les enfants, précise le médecin spécialiste.

Pas de grippe, moins de COVID et plus de VRS

La saison grippale est un peu tardive cette année. Le niveau de circulation est jugé « nul ou très faible » par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), alors que le virus est normalement plus présent à cette période de l’année.

«On risque d’avoir une saison un peu plus tardive», souligne Christine Lacroix, spécialiste de santé publique à l’INSPQ.

Bien qu’il continue de circuler activement dans la population, le virus de la COVID-19 est en baisse depuis plusieurs semaines au Québec, toujours selon l’INSPQ. Son niveau d’activité est considéré comme « modéré ».

L’infection à craindre selon les experts : le RSV.

« C’est son moment, comme chaque année à l’automne et pendant les vacances. Il circule activement et son pourcentage de positivité est en hausse depuis octobre », prévient le Dr Lacroix.

Comment se protéger ?

Le moyen le plus efficace pour éviter toute infection respiratoire reste la vaccination, rappellent les experts consultés par 24 heures.

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« Il faut se donner au moins deux ou trois semaines avant le fêtes bureau. La grippe ne circule pas encore largement, mais elle augmente généralement pendant la période des fêtes. Il demeure important de se faire vacciner contre la grippe et la COVID», explique Caroline Quach-Thanh.

Elle invite également les personnes âgées de 75 ans et plus, celles immunodéprimées et les bébés de moins de 6 mois au 1er octobre 2024 à recevoir le vaccin contre le VRS.

Des mesures de prévention de base comme le port d’un masque si vous toussez et l’isolement à la maison si vous avez de la fièvre restent de mise.

« La société est ouverte, on va à l’école, au travail, on voit sa famille : contracter des virus est donc inévitable », précise le Dr Kevin L’Espérance.

« Nous vivons un traumatisme collectif depuis la pandémie de COVID-19, mais je ne conseille pas aux gens d’éviter les interactions sociales. Cela ne serait pas bénéfique en termes de santé mentale », ajoute-t-il.

 
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