« Ils font partie de l’équipe »

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« Ils font partie de l’équipe »

Par

Lisa Farou

Publié le

23 juin 2024 à 13h20

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Sur son lit d’hôpital à Quimper (Finistère), le petit Paul semble d’abord surpris. Dans sa chambre, trois clowns fredonnent son nom, ukulélé à la main.

Des bulles de savon flottent dans la pièce. LE garçon de 6 ans essaie d’en faire éclater un avec son genou.

Clowns spécialement formés

Cela fait 25 ans depuis l’association Rêves de Clown visite les patients des hôpitaux bretons. Paul est les 500 000e personne rencontrée. Pour marquer l’événement, les trois clowns lui remettent un diplôme.

L’association compte 27 clowns, spécialement formés pour le milieu hospitalier. Ils travaillent auprès des enfants ainsi que dans les services d’oncologie. Et ce, dans 18 établissements de santé en Bretagne. Leurs actions sont essentiellement financé par des dons.

Les clowns se rendent au centre hospitalier de Quimper-Cornouaille deux fois par semaine depuis 11 ans. « Ils font partie de l’équipe », souligne Karine Le Ster, cadre de santé. Elle cite les soins de longue durée, pour lesquels il peut s’agir difficile de rassurer un enfant.

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« Nous avons des remèdes contre la douleur, mais rien contre la peur. C’est pourquoi les clowns sont indispensables. »

Karine Le Ster, cadre soignante au centre hospitalier de Quimper-Cornouaille.

“C’est mon clown qui prend tout ce que je vis ici”

Et ce n’est pas seulement pour les enfants ! « Quand nous sommes arrivés, nous sommes tombés sur une dame qui allait se faire opérer. Elle nous a remerciés parce qu’elle je me sentais moins anxieux», raconte Piaf.

Bulles de savon, ukulélé, ballons… Les sacs des clowns sont pleins de surprises ! ©Lisa FAROU

Le clown a attaché ses cheveux en deux tresses, avec des élastiques roses. Lorsqu’elle quitte la chambre de Paul, elle l’ouvre sac fourre-tout flashy. A l’intérieur, des tubes de bulles de savon, une marionnette « soins de longue durée » et des ballons… Beaucoup de ballons. « Tiens, je t’en donne un », glisse le clown.

Une bonne humeur qui semble inébranlable… Vraiment ? « C’est mon clown qui prend tout ce que je vis ici », confie-t-elle. Quand j’enlève mon nez rouge, je fais attention à ne pas ramener trop de choses à la maison. »

« Ils sont indispensables », constate Karine Le Ster, responsable de santé au centre hospitalier de Quimper-Cornouaille. ©Lisa FAROU

Les clowns ont conscience de détoner dans cet environnement. C’est pourquoi Michel Vobmann, le fondateur de l’association, a décidé de… se fondre dans le décor. Son personnage de clown s’appelle le Docteur Mimiche.

Et il fonctionne! ” Quelques je crois vraiment que je suis médecin. C’est super pour improviser. »

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