ParisTurf : Quelles sont vos ambitions vendredi dans ces Coronation Stakes particulièrement relevés ? De qui et de quoi avez-vous le plus peur ?
Tony Parker comme Ramatuelle est une pouliche exceptionnelle qui mérite de remporter un Groupe I après ses deux derniers podiums à ce niveau. Ce que nous attendons avant tout, c’est vibrer et faire vibrer nos fans dans le « Couronnement » comme ils ont vibré quand Ramatuelle s’est effondré dans les 1000 Guinées à Newmarket. Les Anglais nous ont battus dans le Prix Morny, je rêve de rendre la pareille à leurs terres, mais ça s’annonce compliqué tant le plateau est relevé. Mon vice-président, Clément Troprès, était avec l’entraîneur Head lors de son dernier travail qui s’est bien passé et, c’est donc logique que je ne vais évidemment pas dévoiler les secrets tactiques de l’entraîneur mais j’ai toute confiance en lui.
Selon vous, qu’est-ce qui fait la force de Ramatuelle ?
Sa mentalité et son élan de vitesse. Elle est capable de mettre un uppercut sur une accélération dont elle seule a le secret. Ange déchu en avait payé le prix à Newmarket.
Qu’est-ce qui a réellement motivé le choix de l’écurie Infinity Nine Horses de changer de jockey pour ce groupe I alors qu’Aurélien Lemaitre était associé à la pouliche depuis ses débuts ?
Nous sommes tous des compétiteurs et connaissons tous les exigences du très haut niveau. Aucune piste ne doit être écartée, toutes les options doivent être envisagées pour espérer atteindre nos objectifs. Aurélien a fait un super travail avec la pouliche depuis plus d’un an et je le remercie profondément. Pour cette deuxième course à l’étranger de l’année, avec son entraîneur Clément et nos partenaires, nous avons décidé qu’Oisin Murphy, un local de l’étape, la monterait. Il ne faut rien se refuser quand on est au plus haut niveau. Nous ferons le point après la course.
Ramatuelle tourne autour du pot dans les groupes I, si elle réussit vendredi, cela marquera-t-il la fin de sa carrière en vue de devenir poulinière au sein de votre tout nouveau Haras de Quétiéville ?
Il n’y a que nos amis, les chevaux de course, qui peuvent nous faire mentir (rires), donc je m’abstiendrai de répondre à cette question en vous disant simplement que nous relevons les défis les uns après les autres et que j’espère de tout cœur que Ramatuelle fera briller les couleurs de la France ce vendredi à Ascot pour rendre fiers tous les coureurs et passionnés français qui nous lisent. Nous comptons sur les lecteurs de Paris-Turf pour pousser avec nous vendredi.
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