un athlète de Chicoutimi dans la soixantaine raconte comment il a survécu à un accident vasculaire cérébral

un athlète de Chicoutimi dans la soixantaine raconte comment il a survécu à un accident vasculaire cérébral
un athlète de Chicoutimi dans la soixantaine raconte comment il a survécu à un accident vasculaire cérébral

Personne n’est à l’abri d’un accident vasculaire cérébral, quelle que soit sa condition physique, un message réitéré par la Fondation des maladies du cœur. Mario Lagacé, un athlète de Chicoutimi, en sait quelque chose, puisqu’il l’a vécu il y a huit ans.

Le 16 août 2016, Mario Lagacé était loin de se douter que sa balade habituelle à vélo allait prendre une toute autre tournure.

« Je suis parti à La Baie, je faisais 125 km à vélo chaque matin. J’étais à La Baie. Je suis parti d’ici à 7h30 et j’ai atteint le pied du chemin des Battures. Je montais la colline et je me sentais mal. Je savais qu’au sommet de la colline il y avait un faux plat. Je suis allé au faux plat. J’ai déclipsé mon pied gauche et suis revenu sur mon pied droit, je suis entré lentement dans le fossé. Mon pied droit était toujours attaché. J’ai remarqué qu’il n’y avait plus aucune communication du côté gauche”, a-t-il déclaré.

M. Lagacé s’est vite rendu compte qu’il était victime d’un accident vasculaire cérébral. Le sexagénaire a dû attendre 22 heures, allongé au sol, avant d’être secouru.

« Je n’avais plus la force, je n’étais même plus capable de ramasser une pierre et de la lancer en travers du chemin, je n’étais plus capable de parler. Dans la nuit vers minuit, j’ai repris des forces. J’ai pris mon vélo et j’ai réussi à le coincer dans les branches”, a-t-il poursuivi.

Un passant l’a finalement repéré le lendemain matin. Mario Lagacé a été transporté à l’hôpital, se dirigeant vers les soins intensifs pour un séjour de deux semaines. Après un long processus de réadaptation au Centre de réadaptation pour déficience physique, Mario Lagacé s’est remis en forme et s’en est sorti avec peu de séquelles.

« J’ai le pied mou et de temps en temps, quand je suis stressé, j’ai du mal à parler », raconte-t-il.

Reconnaître les signes

Plus d’un million de personnes vivent avec des séquelles cognitives, physiques ou mentales suite à un accident vasculaire cérébral.

« Il y a un AVC toutes les cinq minutes, ce qui fait qu’il y a environ 100 000 AVC par année, dont le quart au Québec. C’est une atteinte au cerveau, donc ce sont des symptômes qui arrivent tout d’un coup, d’un coup”, a expliqué le DD Laura Gioia, neurologue vasculaire au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM).

DD Giogia souligne qu’après 10 ans de campagnes de sensibilisation, trois personnes sur dix ne reconnaissent aucun symptôme d’accident vasculaire cérébral.

Il existe un signe pour reconnaître un accident vasculaire cérébral, c’est le sigle RAPIDEMENT. « V » pour visage affaissé, « I » pour incapacité de lever les deux bras en même temps, « T » pour trouble de la parole et « E » pour extrême urgence de contacter le 911.

Heureusement, le sexagénaire a été sauvé grâce à la vigilance d’un passant.

« L’important est de l’accepter. Une fois que vous l’acceptez, vous pouvez en parler. Il ne faut jamais regarder en arrière, il faut toujours regarder vers l’avant et être positif », a conseillé M. Lagacé.

Huit ans plus tard, il continue de parcourir les routes sur son vélo adapté. Cela montre simplement que tout est possible.

 
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