Une belle COMETE dans le ciel dijonnais

Une belle COMETE dans le ciel dijonnais
Une belle COMETE dans le ciel dijonnais

Le Centre Georges-François Leclerc, l’Institut de Chimie Moléculaire de l’Université de Bourgogne et Oncodesign Médecine de Précision (1) s’associent dans un projet thérapeutique révolutionnaire. Et l’Union européenne vient de leur accorder une subvention record !

Voici une belle illustration du partenariat public-privé au service de l’innovation médicale : le consortium Dijon COMETE associant le Centre Georges-François Leclerc (CGFL), l’Institut de Chimie Moléculaire de l’Université de Bourgogne (ICMUB) et Oncodesign Médecine de Précision (OPM). Un acronyme signifiant, dans la langue de Shakespeare : radiothérapie moléculaire pour les cancers colorectaux et gastriques métastatiques. En substance, et dans le langage de Pasteur cette fois, son objectif est le développement de molécules de radiothérapie interne (RIV) vectorisées pour le diagnostic et le traitement des cancers digestifs avancés.

Rappelons que le RIV représente une innovation de rupture consistant à administrer aux patients des molécules destinées à se fixer sur les cellules tumorales et à délivrer de la radioactivité à leur ADN, afin de stopper la progression de la maladie. Et le CGFL, dirigé de main de maître par le Professeur Charles Coutant, a fait du développement du RIV « un enjeu majeur et prioritaire tant en termes de développement de sa recherche que d’innovation des thérapies proposées aux patients, notamment ceux actuellement en échec thérapeutique. La CGFL a en effet initié une évolution de son service nucléaire pour le RIV, avec la construction d’un hôpital de jour et le doublement de chambres d’hospitalisation dédiées afin de traiter plus de 15 patients par semaine (283 soins RIV ont été assurés en 2022) .

Subvention de 7,8 millions d’euros

Ce consortium vient de se voir attribuer une subvention européenne FEDER d’un montant de 7,8 M€ (le coût total du projet s’élevant à 9,2 M€), illustrant sa capacité à « concevoir, développer, évaluer et amener à la clinique des molécules théranostiques, en combinant un continuum de compétences en intelligence artificielle unique en France ».

Cette somme est par ailleurs répartie comme suit sur les 5 prochaines années : 3,7 millions d’euros pour la CGFL, 2,1 millions d’euros pour Oncodesign et 2 millions d’euros pour l’UB. Cet apport financier important souligne la pertinence de ce projet partagé entre ces acteurs majeurs de la santé. Et par la même occasion positionner la région dijonnaise comme un pôle d’excellence dans le domaine à l’échelle internationale.

A noter également que les cancers digestifs représentent plus de 20 % des cancers en France, parmi lesquels les cancers colorectal, gastrique et pancréatique correspondent respectivement à 61 %, 12 % et 8 %.

Une chose est sûre, l’innovation dijonnaise en matière de thérapies innovantes pour lutter contre le fléau du cancer est reconnue à l’échelle européenne !

(1) La médecine de précision Oncodesign est une émanation de la société dijonnaise Oncodesign par transfert d’activités biotechnologiques et intégrant l’Intelligence Artificielle

 
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