Dépression post-partum | Québec lance une plateforme d’information sur la santé mentale périnatale

Dépression post-partum | Québec lance une plateforme d’information sur la santé mentale périnatale
Dépression post-partum | Québec lance une plateforme d’information sur la santé mentale périnatale

Le ministre responsable des Services sociaux Lionel Carmant a présenté ce mercredi une nouvelle plateforme en ligne du gouvernement du Québec visant à améliorer la santé mentale des parents lors d’une conférence de presse tenue au CHU Sainte-Justine. ” [C’est un] outil destiné à tous les nouveaux parents, pour mieux les accompagner et les soutenir », a déclaré le ministre.


Publié à 9h12

Mis à jour à 12h01

Le site intitulé toi, moi, bébé permettra aux mamans et aux professionnels de santé de consulter des informations sur la « santé mentale périnatale ». Ce programme d’autosoins, « confidentiel et accessible dès maintenant », vise à préparer les mères aux défis psychologiques liés à l’arrivée d’un nouvel enfant dans leur vie. Elle se présente sous forme de différents modules à compléter, un peu à la manière d’une formation en ligne.

« Les problèmes de santé mentale sont […] une des complications les plus fréquentes en contexte périnatal», a rappelé Isabelle Demers, directrice générale du CHU Sainte-Justine, présente à la conférence de presse. Cependant, « la plupart des mères souffrant de ces problèmes […] ont peur de se tourner vers nos services», a admis son homologue, PDG du CIUSS de l’Est-de-l’île-de-Montréal, Jean-François Verreault. Toi, moi, bébé servira de complément aux soins préventifs en santé mentale et rendra l’information sur le sujet plus accessible et connue.

Le contenu du site a été créé par une équipe clinique et une autre équipe de recherche du CHU Sainte-Justine, en partenariat avec une équipe du CIUSS de l’Est-de-l’île-de-Montréal. Il s’agit d’une adaptation d’une plateforme californienne.

Marie-Michelle, infirmière et mère de trois enfants, a testé le site en tant qu’utilisatrice après la naissance de son enfant. Contrairement à sa première grossesse, où elle souffrait de dépression post-partum, elle a pu « [faire] paix avec la parentalité et ses défis », puisqu’elle disposait de « beaucoup d’outils qui étaient là [pour l’aider] « .

 
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