Un samedi de belles découvertes musicales au Grand U, avant l’été annoncé par les Négresses vertes à Saint-Jean-de-la-Ruelle

Un samedi de belles découvertes musicales au Grand U, avant l’été annoncé par les Négresses vertes à Saint-Jean-de-la-Ruelle
Un samedi de belles découvertes musicales au Grand U, avant l’été annoncé par les Négresses vertes à Saint-Jean-de-la-Ruelle

L’été s’est invité (malgré le froid) au 32e Festival de musique contemporaine, Grand Unison, samedi 15 juin. Les très attendues Négresses vertes ont apporté hier la touche de chaleur tant désirée à Unison, après une soirée riche en belles découvertes.

On trouve de tout au festival Grand Unison. Des enfants qui s’amusent avec des jeux en bois aux adolescents pour qui la musique entendue au loin « ce n’est pas vraiment notre truc, mais ça fait un joli fond ». Tous originaires de Saint-Jean-de-la-Ruelle, ils ont profité de l’occasion pour se retrouver non loin de chez eux.

Il y a Claire, venue du Pithiverais profiter de la fête avec ses amis Fabrice et Aurélie, de Saint-Jean-de-la-Ruelle. « On est là pour boire, profiter de l’ambiance entre amis, découvrir les groupes aussi, il y a de la musique cool. Et puis les Négresses vertes sont quand même connues.»

“C’est ce qu’on écoutait quand on était jeunes”

Nous rencontrons, plus près de la scène, Ludovic et Sophie, de Chaingy. « Nous aimons la musique, nous voulons en profiter. Les Négresses vertes, c’est ce qu’on écoutait quand on était jeune. On connaît les tubes les plus connus, c’est ce qu’on espère entendre, comme Sous le soleil de la Bodega.» Et puis un espace musical varié, en plein air, sécurisé, avec du « très bon son », et gratuit, ils ne voulaient pas manquer ça.

Encore quelques pas vers les artistes, et voici les vrais mélomanes. « Je ne connaissais pas ce groupe, je les cherchais déjà sur Spotify, apprécie Marcel. Élodie ajoute : « L’année dernière déjà, j’ai découvert des musiciens que j’écoute depuis. C’est ça le plaisir, après on partage avec les autres… ».

On trouve de tout, et c’est ça, un festival gratuit. « Cela nous permet de venir sans prendre de risques avec notre argent. Le seul risque : découvrir quelque chose de bien », apprécie Amélie.

Les grondements des profondeurs de la terre

Quelque chose de bien. Comme des lys noirs, la voix cassante du chanteur, le son rock éthéré, les grondements venus des profondeurs de la terre des tambours, la mélancolie du violoncelle, comme un voyage au bout du monde, dans les brumes du nord.

Comme la chanteuse Mariotte, tour à tour joyeuse, colérique, emphatique, sur des sons rock quand ils ne sont pas folk, quand les chœurs ou le saxophone ne transforment pas ses mélodies. A l’image de l’artiste Hyl, si sympathique avec le public, entre hip-hop ou rap qui groove, mains en l’air, corps en mouvement, avec parfois des airs de BigFlo et Oli. Comme l’étonnant So Lune, où le violoncelle se mêle à l’électro-pop et où le rap côtoie le classique, dans un mélange presque mystique…

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Mais le Grand U, samedi soir, c’était aussi et bien sûr les sons festifs des Négresses Vertes. Qui s’est éclaté avec le plus célèbre de leurs tubes : « Voilà l’été, je vois le soleil… Il fait si chaud ». Des rythmes joyeux qui feraient presque oublier que certains portaient des chapeaux !

À Saint-Jean-de-la-Ruelle, les spectateurs « connectés » à Unisson, vendredi

Caroline Bozec

 
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