A Bordeaux, France 2 tourne sa nouvelle série avec Mélanie Doutey

A Bordeaux, France 2 tourne sa nouvelle série avec Mélanie Doutey
A Bordeaux, France 2 tourne sa nouvelle série avec Mélanie Doutey

La rue Kléber-Caud, dans le quartier Caudéran à Bordeaux, bouillonne depuis plusieurs semaines d’une activité insolite. Projecteurs, caméras, perches et consoles en tout genre étaient disposés sur le trottoir. Et pour cause : la série Rivales, une nouvelle production de France 2, est actuellement en tournage. Paula, une maman jouée par Mélanie Doutey, engage Tess, une jeune fille au pair (Lucie Fagedet). Si son entourage l’apprécie, elle se sent vite mal à l’aise avec cette nouvelle venue. Sauf que personne ne veut la croire… Dans cette histoire, la maison en pierre du numéro 8 est au cœur de l’intrigue.

“Nous voulions une ambiance type “Desperate Housewives” ou “Big Little Lies”, où tout s’enchaîne par les maisons”, explique Léa Gabrié, la productrice. « L’environnement compte vraiment, nous recherchions un quartier où nous pourrions recréer cette sensation. » Il fallait donc trouver « la » perle rare : « Nous avons longtemps cherché nos extérieurs : deux mois pour trouver la maison, avec une vingtaine de visites. » Objectif, un lieu suffisamment grand pour accueillir l’équipe de 50 personnes, mais qui se trouve en face de la maison d’en face, également liée à la parcelle.


Le 8, rue Kléber-Caud devient, le temps de quatre épisodes, la demeure de l’héroïne principale.

Rivaux de production

Maison transformée

Les propriétaires, Magali et Arnaud Mennrath, contactés il y a trois mois, se retrouvent plongés dans cet univers très éloigné du leur. « Nous avons accepté pour le piquant, le défi. On aime que ce soit fait localement, c’est une fierté. Et il y a aussi l’aspect financier », explique le couple. Au-delà de la rémunération, sur la base d’une location, il y a surtout la transformation totale de leur intérieur. Les murs étaient blancs, les voici tous repeints ! Tous leurs meubles ont également été remplacés par d’autres prévus pour la série, et ont été stockés par la production pendant le tournage.

« C’est une bonne expérience. Notre maison ressemble à un magazine »

« Le côté déco est un peu brouillon, et bluffant ! » sourit Magali. « Nous n’imaginions pas que cela changerait autant, ni le nombre de personnes qui passeraient par la maison. » « C’est comme le maquillage, analyse son mari, il y a beaucoup de choses temporaires. Mais c’est une bonne expérience. Notre maison ressemble à un magazine ! »


Mélanie Doutey et Lucie Fagedet se partagent l’affiche de cette série tournée dans la région, notamment à Arcachon.

Cloé Harent

Certains de leurs objets ont été conservés et apparaîtront à l’écran : une baleine décorative, un piano, un vide-poches… « Nous leur faisons confiance pour revenir à la normale. » Les équipes doivent en effet tout restaurer avant leur départ : « Un huissier est venu prendre des photos, c’est grave. » Ils souhaitent généralement retrouver leurs aménagements, hormis quelques murs : « Il fait trop sombre pour nous », rient les propriétaires.

Jeu de quartier

Pour Léa Gabrié, « le décor est vraiment un personnage à part entière ». Au fur et à mesure de l’intrigue, la maison prend différentes teintes. « Il y a ce jeu de quartier, cette promiscuité, il faut qu’ils puissent se voir, se parler, s’espionner. » Justement, la maison des voisins a elle aussi subi une transformation. Plus léger cependant : les propriétaires peuvent y rester pendant toute la durée du tournage. Arnaud, Magali et leur fils Baptiste ont fait leurs valises. Ils ont été hébergés pendant plus d’un mois en famille dans la métropole bordelaise.

Avant de débarquer rue Kléber-Caud, les équipes se sont également installées dans d’autres lieux de Nouvelle-Aquitaine. « La Région nous a soutenus, explique Léa Gabrié. Des séquences ont été tournées sur le bassin d’Arcachon et plusieurs plages environnantes, mais aussi à l’école de cinéma d’animation ESMA et sur les hauteurs de Bordeaux. Résultat en 2025 sur le petit écran, en quatre épisodes.

Trio féminin

Mélanie Doutey et Lucie Fagedet n’avaient jamais joué côte à côte auparavant. Mais selon les deux comédiennes, cette première est une réussite. « Nous aimons travailler ensemble. On est content de monter sur le plateau le matin», sourit le premier. « J’admire beaucoup Mélanie », confie la seconde. « Sa concentration, son calme, comment elle arrive à rentrer dans son personnage en deux secondes… On finit par avoir peu de scènes ensemble, mais elles sont intenses. Je pense que ça apporte quelque chose au duo. »
Un duo qui ne serait pas complet sans une troisième personne : Shirley Monsarrat, la réalisatrice. « Elle est vraiment le capitaine du navire. Elle a un calme, une exigence, tout est hyper précis, mais on reste dans le plaisir”, explique Mélanie Doutey, “Il y a de la concentration mais beaucoup de bonne humeur. » « Et de la gentillesse, surtout », ajoute Lucie Fagedet. « Shirley implique tout le monde, chacun donne son avis, personne n’est laissé de côté. Elle sait où elle veut aller, c’est rassurant. »

 
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