Le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers les plus courants chez les femmes au Togo. Cette maladie représente un enjeu majeur de santé publique en raison de son impact sur la population féminine et de la nécessité d’améliorer les stratégies de prévention et de traitement.
Selon les données du ministère de la Santé, le cancer du col de l’utérus est la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes. Chaque année, plusieurs centaines de nouveaux cas sont diagnostiqués, souvent à un stade avancé faute de dépistage et de sensibilisation réguliers.
Le principal facteur de risque du cancer du col de l’utérus est l’infection persistante par le virus du papillome humain (VPH), en particulier les souches 16 et 18 du VPH, responsables de la majorité des cas. Les autres facteurs de risque comprennent :
Un dépistage régulier par frottis cervico-vaginal (Pap test) est crucial pour détecter les lésions précancéreuses et les traiter avant qu’elles n’évoluent en cancer. Cependant, l’accès au dépistage reste limité au Togo, notamment en milieu rural.
La vaccination contre le VPH constitue également une stratégie de prévention clé. Le gouvernement togolais, en partenariat avec des organisations internationales, a lancé des campagnes de vaccination ciblant les jeunes filles avant qu’elles n’entrent dans une activité sexuelle.
Le traitement du cancer du col de l’utérus dépend du stade de la maladie. Aux premiers stades, les options incluent la chirurgie et la radiothérapie. Aux stades avancés, la chimiothérapie peut être utilisée. Cependant, le Togo est confronté à d’importants défis en termes d’accès aux traitements, d’infrastructures médicales adéquates et de personnel de santé qualifié.
La sensibilisation et l’éducation jouent un rôle crucial dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus. Des campagnes de sensibilisation sont organisées pour informer les femmes sur l’importance d’un dépistage et d’une vaccination réguliers. Des efforts sont également en cours pour intégrer l’éducation sur le cancer du col de l’utérus dans les programmes scolaires et communautaires.
L’Institut national d’hygiène lancera du 13 au 15 juin une grande campagne gratuite à destination des femmes de 25 à 50 ans.
