un mode de vie sain pour prévenir la démence

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un mode de vie sain pour prévenir la démence

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Actualités éditoriales

Publié le

9 juin 2024 à 22h12

Manger équilibré, maintenir des activités cognitives, faire attention à sa santé cardio-métabolique et mentale… autant de facteurs de risque individuels sur lesquels nous pouvons agir pour limiter notre risque de maladie d’Alzheimer ou de déclin cognitif. Et ce même en cas de risque génétique élevé pour ce type de démence. Ce sont les résultats encourageants d’une vaste étude de cohorte de l’Inserm.

Manque de traitement curatif, focus sur la prévention

Comme il n’existe actuellement aucun remède contre la maladie d’Alzheimer, la recherche se concentre donc sur la prévention. Une des pistes les plus étudiées consiste à examiner la combinaison de facteurs de risque modifiables liés au mode de vie. Des études ont été menées aux États-Unis, aux Pays-Bas et en Angleterre pour déterminer si un meilleur profil de ces facteurs peut être protecteur et retarder le développement de la maladie, et si cette relation est influencée par le risque génétique des individus. . Cependant, les résultats de ces études sont jusqu’à présent contradictoires. Cette nouvelle étude de l’Inserm*, la première en France, avait pour objectif d’approfondir cette question. Les chercheurs ont suivi 5 170 participants âgés de plus de 65 ans dans le cadre de l’étude 3Cities pendant 17 ans maximum. Au début du suivi, aucun des participants n’avait reçu de diagnostic de démence.

Pour étudier les facteurs de risque modifiables de démence, les scientifiques ont utilisé un score de risque appelé LIfestyle for BRAin health score (LIBRA), qui évalue 12 éléments, y compris les facteurs liés au mode de vie (mauvaise alimentation, inactivité physique, faible participation à des activités cognitives stimulantes, consommation d’alcool et tabagisme), la santé cardio-métabolique (antécédents de maladie cardiaque, diabète, taux de cholestérol élevé, obésité et hypertension), le dysfonctionnement rénal et la dépression.

Les scientifiques se sont également penchés sur la présence du gène APOE-ε4, principal facteur de risque génétique, ainsi qu’un score de risque génétique regroupant d’autres facteurs de susceptibilité à la maladie d’Alzheimer.

Un mauvais score LIBRA associé à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer

Leurs résultats montrent que plus une personne a un score LIBRA, qui reflète un plus grand nombre de facteurs défavorables à la santé, plus son risque de développer la maladie d’Alzheimer est élevé, quelle que soit sa prédisposition génétique à cette maladie. démence.

« Inciter ces personnes à modifier certains de leurs comportements et à agir sur des facteurs de risque modifiables est susceptible d’apporter des bénéfices significatifs pour réduire le vieillissement cognitif et retarder l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer », souligne Cécilia Samieri.

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Ces résultats suggèrent que les programmes de prévention ciblant les facteurs modifiables du mode de vie pourraient bénéficier à tous.

Pour établir des liens de causalité plus solides et un niveau de preuve scientifique plus élevé, une étude d’intervention sera essentielle. Elle devrait viser à modifier plusieurs des facteurs de LIBRA chez la personne âgée afin de déterminer si cela impacte réellement le développement de la maladie ou ses premiers signes.

Avec Destination Santé

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