on a vu « Eric » avec Benedict Cumberbatch, une série poignante et inquiétante

On ne s’attend pas à voir l’acteur britannique Benedict Cumberbatch, le fringant Sherlock Holmes de Steven Moffat, dans la peau de ce père, « génie » torturé, artiste en déclin et alcoolique. Cette nouvelle série policière et sociale « Eric » de Netflix nous entraîne sur des chemins tortueux et captivants.

Sur eux…

On ne s’attend pas à voir l’acteur britannique Benedict Cumberbatch, le fringant Sherlock Holmes de Steven Moffat, dans la peau de ce père, « génie » torturé, artiste en déclin et alcoolique. Cette nouvelle série policière et sociale « Eric » de Netflix nous entraîne sur des chemins tortueux et captivants.

L’histoire commence à New York dans les années 1980, lorsque le petit Edgar (Ivan Morris Howe), 9 ans, disparaît sur le chemin de l’école. Ses parents, Vincent Anderson (Benedict Cumberbatch) et sa femme Cassie (Gaby Hoffmann), en conflit permanent, vont devoir faire face à ce drame, chacun à sa manière.


Ivan Morris Howe incarne le petit Edgar, fils de Vincent et Cassie qui disparaît sur le chemin de l’école.

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Personnages torturés

Fils détesté d’un riche magnat de l’immobilier, Vincent Anderson est un marionnettiste célèbre pour son émission télévisée pour enfants « Good Day Sunshine » (une sorte de « Sesame Street »). Mais le programme a du mal à se renouveler et la disparition d’Edgar va entraîner Vincent dans le gouffre. Ce dernier devient de plus en plus instable et complètement obsédé par les dessins de son fils. Il en vient à n’avoir qu’une idée en tête : fabriquer, d’après les croquis d’Edgar, une monstrueuse marionnette bleue prénommée Eric pour retrouver son gosse. Dans l’esprit de Vincent, Eric va prendre vie, le suivre partout et lui parler comme la conscience de Pinocchio, Jiminy Cricket.


Le détective Michael Ledroit (McKinley Belcher III) est un policier de l’unité des personnes disparues du département de police de New York.

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L’enquête policière s’appuie sur l’inspecteur Michael Ledroit (McKinley Belcher III), un flic cachant son homosexualité, hanté par la perte d’un adolescent noir.

« Eric » est remarquable à plusieurs égards. La série est tout d’abord magnifiquement interprétée. Le jeu des acteurs est ici néanmoins délicat avec des personnages torturés. Au casting s’ajoute le toujours excellent Clarke Peters (« The Wire », « Treme ») dans le rôle de George Lovett, un homme soupçonné de pédophilie. Les choix photographiques renforcent également l’impression de mystère.


La marionnette vivante Eric deviendra la mauvaise conscience de Vincent Anderson (Benedict Cumberbatch).

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Troublante et profonde, cette fiction en six épisodes aborde la dépendance, la pauvreté, le racisme, l’homophobie et la cupidité capitaliste sur un ton sombre et sombre qui contraste avec les thrillers d’aujourd’hui.

 
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