nouvel espoir pour la santé des femmes !

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La notion de « Organes sur puce “, traduit littéralement par “organes sur puce”, a été développé par des scientifiques de Institut Wyss pour l’ingénierie d’inspiration biologique de l’Université Harvard et de l’Université de Californie à Davis. Leur dernier modélisationmodélisation est un col in vitroin vitro qui, conçu sur une petite puce dans PlastiquePlastique, reproduit les conditions biologiques et physiologiques naturelles. Le rapport de cette dernière étude a été publié dans la revue Communications naturelles.

Un « col sur puce »

Le dispositif vise à reproduire non seulement la structure, mais également la fonction d’un col de l’utérus humain. Pour ce faire, les chercheurs ont cultivé des cellules dans deux canaux séparés par une membrane poreuse : d’un côté des cellules épithéliales cervicales, et de l’autre des fibroblastes, le tout dans un appareil microfluidiquemicrofluidique la taille d’une carte SD. Ce ” Col sur puce », que l’on pourrait traduire par « col sur puce », permet de simuler l’environnement tissulaire complexe du col : production de mucus, réactivité hormonale, réponse immunitaire, le tout dans des conditions saines mais aussi en réponse à une infection bactérienne.

En effet, l’objectif de ce concept est notamment d’étudier les interactions de l’organe en question avec son environnement bactérien, le microbiome. L’équipe de recherche a donc exploré les effets de l’exposition de la « puce cervicale » à un microbiome sain ainsi qu’à un état infectieux. Lorsqu’il est exposé à bactériesbactéries commensaux, comme Lactobacillus crispatus, le dispositif présente un mucus de bonne qualité et une barrière épithéliale intacte. A l’inverse, lorsqu’il est exposé à des bactéries agents pathogènesagents pathogènescomme Gardnerella vaginalisresponsable pour le vaginose bactériennevaginose bactérienneil y a une expression accrue de protéinesprotéines de la’inflammationinflammationet les fonctions duépithéliumépithélium sont perturbés.

Un moyen de traiter la vaginose bactérienne ?

La vaginose bactérienne est une affection courante qui survient lorsque l’équilibre normal des micro-organismes dans le vagin est perturbé : dans le monde, en moyenne 25 % des femmes en âge de procréer souffrent de cette infection. En plus de l’inconfort provoqué, cela augmente le risque de contracter et de transmettre des infections sexuellement transmissibles (ISTIST), y compris le VIH, et peut provoquer des effets indésirables au cours grossessegrossesse s’il n’est pas traité en amont. Les traitements actuels reposent sur une antibiothérapie qui s’avère souvent inefficace, comme cela a été observé. récidivesrécidives dans 60% des cas traités. Ce concept d’organe sur puce représente une nouvelle approche pour comprendre et traiter la vaginose bactérienne, en permettant une étude contrôlée et détaillée de la réponse cervicale aux communautés microbiennes saines et pathogènes.

Ce modèle de « puce cervicale » s’inspire de celui de « puce vaginale », l’objectif ultime étant de pouvoir combiner ces dispositifs afin d’élaborer un modèle intégrant d’autres dimensions anatomiques de la santé féminine.

 
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