Riad Sattouf offre un dernier tome de ses Cahiers d’Esther à son adolescent devenu adulte

Riad Sattouf offre un dernier tome de ses Cahiers d’Esther à son adolescent devenu adulte
Riad Sattouf offre un dernier tome de ses Cahiers d’Esther à son adolescent devenu adulte

Histoire de mon 18ème anniversairequi sort jeudi en librairie, marque la fin de la chronique d’une adolescente contemporaine imaginée par l’auteur de L’Arabe du futur.

“J’ai eu beaucoup de chance qu’il y ait cette bande dessinée sur ma vie et que les gens s’y intéressent autant, alors que bon, c’est juste ma vie”observe le protagoniste de la série de Riad Sattouf, Les cahiers d’Esther, dont le dernier tome paraît jeudi. Plus de deux millions d’exemplaires vendus pour les huit premiers volets, traduits en 10 langues, une série animée, 700 millions de vues sur Tiktok…. Les chiffres entourant la chronique d’une adolescente de ses 10 ans à sa majorité sont assez vertigineux.

Esther a maintenant 18 ans. Entre déceptions amoureuses, dépression, premières craintes sur l’avenir, amitiés compliquées, la jeune fille entre dans l’âge adulte, marquée par les doutes et les remises en question.« Comme si j’avais toujours rêvé de ce moment, et en fait maintenant que c’est arrivé, je me sens coupable, et je le regrette presque ? elle philosophe.

Lire aussiLe coffret BD – Les Cahiers d’Esther de Riad Sattouf ou le vertige de l’adolescence à plein régime !

A l’origine de cette saga, un simple dîner avec un couple d’amis et leur fille de 9 ans, un soir de 2014. Elle commence à parler de son quotidien. Dans l’esprit de l’auteur de La vie secrète des jeunes germe l’envie de transformer ces histoires du quotidien en bande dessinée. Les Carnets d’Esther apparaître dans L’Obs avant d’être publié en albums aux Éditions Allary.

Bon observateur

Les copines, les amoureux, les attentats de 2015, l’entrée au collège, au lycée, l’arrivée du petit frère, l’acné, le covid, la guerre en Ukraine, le bac, le mal-être… Le lecteur suit les petits et grands soucis d’un jeune. fille contemporaine. La saga est à la fois un témoignage et une chronique sociale, fidèle au savant équilibre entre drame et humour qui irrigue toute l’œuvre de l’auteur. Riad Sattouf capte avec justesse les tourments, les joies, les peines, les inquiétudes d’une génération dont les adultes ignorent les codes.

« Si le meilleur ethnologue du monde passe quelques années chez les Inuits, il décrira en détail leurs langues, leurs rites, leurs techniques de pêche, mais que dira-t-il du petit Inuit de 15 ans qui en a marre de avoir froid pendant des hivers interminables, qui ne sait pas pourquoi ils habitent ce village, qui rêve sur les réseaux sociaux d’aller ailleurs… ? Cette expérience ne peut s’exprimer à travers un travail scientifique, elle doit être racontée pour exister.», explique le designer dans un communiqué.

Avec Esther, Riad Sattouf permet aux jeunes de s’identifier et de se sentir moins seuls. Et pour les parents, percevant le monde du point de vue d’un adolescent, de se connecter (ou se reconnecter) à leur progéniture. Tout le monde gagne. La curiosité de Riad Sattouf pour ce monde, la virtuosité et le mordant d’Esther resteront dans les annales de la bande dessinée.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Le crack et la cocaïne explosent en Suisse et cela s’explique – .