Le Printemps des Comédiens s’installe au Domaine d’Ô pour 3 semaines de spectacles sous des formes très diverses : cirque, théâtre et même cabaret. Derrière les représentations d’une soirée, il y a aussi beaucoup de travail préparatoire, sur scène ou ailleurs.
Le Printemps des Comédiens a installé un petit chapiteau, il est caché dans la fraîcheur de la pinède. Un espace pour répéter et même, pourquoi pas, retoucher les spectacles. Et derrière la sagesse des instrumentistes, se cache un cabaret fou.
Le Secret est un cabaret où la transformation est un art. Ils s’appellent Bouche du Rhône, Tony Blanquette ou la Baronne du Bronx : 16 interprètes.
C’est l’univers incroyable de Jérôme Marin, alias Monsieur K., qui fut le maître de piste de Madame Arthur, un cabaret travesti mythique, avant de faire un pas de plus dans la folie scintillante.
Au Secret, tout est permis, tout est possible : les coulisses empiètent sur la scène et elle s’enivre de chansons, de cris, de poésie avec irrévérence et délicieuse décadence.
Ce sont des musiciens, des danseurs, des strip-teaseuses, des créatures, des femmes barbus, des chanteuse(s)… Ils se transforment en divas ou en Cro Magnons en sous-vêtements rouges.
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Et Jérôme Marin, on le retrouve dans un amphithéâtre en pleine métamorphose.
Sur le plateau, les techniciens sont très concentrés. Pour la première fois, la scène accueillera un bar, du public et même des loges. Il sera transformé en music-hall.
“Ce qui est particulièrement amusant à imaginer, du moins pour moi, c’est d’arriver dans des endroits qui ne sont pas du tout adaptés à la pratique du cabaret et de réaliser quelque chose qui propose un imaginaire cabaret. expliquer Jérôme Marin.
Et pour recréer cette ambiance, il faut 20 techniciens et 3 jours de montage.
“La Cour d’Honneur d’Avignon n’était pas destinée par les papes à présenter telle ou telle œuvre. Mais les artistes s’y adaptent, même si c’est un théâtre très difficile. L’amphithéâtre du Domaine d’Ô, c’est vrai qu’il n’a pas été conçu à l’origine pour accueillir du cabaret, mais nous nous adaptons. conclut-il.
Ce n’est pas un secret, les chaises tranquilles du Domaine d’Ô accueilleront du monde, dont ces trois soirées de cabaret collectif, les 6, 7 et 8 juin.
Écrit avec Jean-Michel Escafre.
