le président du Centre européen d’étude du diabète recommande « un dépistage dès 35 ans »

le président du Centre européen d’étude du diabète recommande « un dépistage dès 35 ans »
le président du Centre européen d’étude du diabète recommande « un dépistage dès 35 ans »

C’est la semaine de prévention du diabète de type 2. L’occasion de faire le point sur la présence de cette maladie en Alsace car l’Alsace est loin d’être épargnée. 50 000 personnes ne savent même pas qu’elles en sont atteintes. “C’est une maladie totalement sournoise, on n’a aucun signe particulier qui vous indique que vous êtes diabétique.», insiste le professeur Michel Pinget, président du Centre européen d’étude du diabète de Strasbourg.

Il trouve «des progrès partout dans le monde“, “une pandémie“La prévalence du diabète est plus ou moins grande selon les régions, mais elle est très élevée dans le nord-est de la France.”On retrouve même cette différence au niveau de l’Eurométropole de Strasbourg, où l’on retrouve des quartiers très touchés à Schiltigheim, Bischheim, Hoenheim.« . Il y a même « une différence qui va de 1 à 10 » avec les communes de Blaesheim, Eckwersheim, Geispolsheim.

Dépistage à partir de 35 ans

Le dépistage est très important car il n’y a aucun symptôme évident du diabète. “Le seul symptôme qui doit nous alerter est que nous vieillissons et que nous savons que le diabète, une maladie qui progresse avec l’âge», prévient Michel Pinget, qui recommande un dépistage dès 35 ans.

La génétique a un impact sur le développement du diabète. Mais ils sont surtout «facteurs comportementaux“ce qui compte : l’activité physique, l’alimentation.”Les médicaments sont là mais il faut un effort pour modifier son mode de vie. Sinon, on ne peut pas le faire et ce n’est pas le médecin qui décidera, c’est le sujet lui-même qui décidera de ce qu’il veut faire.

Il n’est pas encore possible de guérir le diabète, mais il est possible de mieux vivre en étant malade. “Nous parvenons déjà à améliorer la charge mentale de la maladie. Et c’est déjà un grand pas en avant dans l’acceptation et dans le résultat.» explique le professeur Pinget qui espère que les greffes permettront aux diabétiques de type 1 de ne plus avoir besoin de traitement dans les années à venir.

 
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