« Le sort s’abat sur ce secteur du Morbihan et cela n’aide pas les éleveurs. On sait que pour certains agriculteurs, le moral n’est déjà pas forcément là», déplore Gaëtan Le Seyec, qui connaît les conséquences cruelles d’un élevage contaminé. “Cela conduit à des abattages prématurés et à des pertes économiques car il y a nécessairement un manque de trésorerie.” Alors, reconnaît Gaëtan Le Seyec, « une certaine peur s’installe dans les fermes du Morbihan. Nous prenons ce sujet avec prudence. Le cadre de biosécurité doit être mis en œuvre doublement et à tous les niveaux », insiste l’éleveur, résumant d’un seul souffle ce qu’est cette fameuse grippe aviaire. « C’est un virus qui provient principalement des oiseaux migrateurs. Dans notre pays, ce sont principalement les goélands qui sont porteurs de cette maladie. L’effet de contamination se produit lorsqu’ils se trouvent à proximité d’un bâtiment agricole, mais il peut également être apporté par l’homme, les véhicules ou le vent. D’où le confinement.
“Aucun risque pour l’homme”
Une enquête épidémiologique est actuellement en cours pour rechercher l’origine probable de la contamination et le préfet du Morbihan a décidé d’étendre la zone réglementée de protection et de surveillance à un rayon de 3 et 10 km autour des établissements contaminés. Tout en rappelant « que la consommation de viande, de foie gras et d’œufs et, plus généralement, de tout produit alimentaire à base de volaille ne présente aucun risque pour l’homme ».
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