les femmes touchées sont plus susceptibles de se suicider

les femmes touchées sont plus susceptibles de se suicider
les femmes touchées sont plus susceptibles de se suicider

Fatigue, sautes d’humeur, douleurs thoraciques, ballonnements, boutons… Le syndrome prémenstruel (SPM) touche 20 à 40 % des femmes en âge de procréer, selon l’Inserm. Cette série de symptômes physiques et psychologiques, d’intensité variable, survient pendant la phase lutéale (entre l’ovulation et les règles suivantes) et disparaît après l’arrivée des règles. Bien que ces manifestations ne soient pas graves, elles sont douloureuses, voire invalidantes, pour les patients.

Suicide : deux fois plus de risque chez les femmes souffrant de troubles prémenstruels

Dans une étude récente, des chercheurs de l’Institut Karolinska (Suède) ont révélé que les personnes souffrant de troubles prémenstruels sont plus susceptibles de se suicider. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont analysé les données de plusieurs registres suédois et retracé les taux de mortalité de 67 748 patientes chez lesquelles un syndrome prémenstruel a été diagnostiqué à l’âge de 35 ans entre 2001 et 2018. Leurs informations ont été comparées à celles de 406 488 femmes non affectées. L’équipe a pris en compte plusieurs facteurs, tels que l’âge, le statut socio-économique et les comorbidités somatiques et psychiatriques.

Selon les résultats, publiés dans la revue Réseau JAMA ouvert, 367 décès ont été enregistrés chez des volontaires affectées souffrant de troubles menstruels et 1 958 décès ont été enregistrés chez des participantes sans ce syndrome au cours d’un suivi de six ans. Les femmes souffrant de troubles menstruels étaient plus susceptibles de mourir de causes non naturelles. Dans le détail, ils étaient en moyenne deux fois plus susceptibles de se suicider. L’analyse a également montré que les patients ayant reçu un diagnostic avant l’âge de 25 ans connaissaient une mortalité toutes causes confondues plus élevée, des décès par suicide et des causes naturelles.

Trouver les causes d’un risque de suicide plus élevé

« Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour trouver les raisons de ce risque de suicide plus élevé. (…) Cette recherche confirme l’importance d’un suivi attentif des jeunes patientes et souligne la nécessité de développer des stratégies de prévention du suicide pour toutes les femmes souffrant du syndrome prémenstruel », concluent les auteurs.

 
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