Cette recherche, réalisée par Des scientifiques sud-coréens et publiés dans la revue médicale JAMAanalysé les données de santé de plus de 100 000 anciens fumeurs et 4 millions de non-fumeurs. Les résultats mettent en évidence la persistance de effets du tabac sur la santé cardiovasculaire, même des années après avoir arrêté de fumer.
Les chercheurs ont étudié l’impact du tabagisme sur le risque de maladies cardiaques, telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Ils ont conclu que pour les « gros » fumeurs – c’est-à-dire ceux qui fument intensément depuis au moins huit ans – le risque de maladie cardiovasculaire reste élevé longtemps après l’arrêt. En effet, ces ex-fumeurs conservent un risque comparable à celui des fumeurs actuels depuis plusieurs années. Seuls ceux qui ont arrêté de fumer depuis sur deux décennies, leur risque diminue progressivement pour finalement atteindre un niveau similaire à celui des personnes n’ayant jamais fumé.
En France, les chiffres soulignent l’ampleur du problème de santé publique que représente le tabagisme. En 2021, environ 30 % des adultes français déclaraient fumer, selon Santé publique France. Parmi eux, 25,3% fumaient quotidiennement. Le tabac est responsable près de 75 000 décès chaque année dans le pays, dont une grande partie est liée aux maladies cardiovasculaires, comme crises cardiaques,…
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