les suppléments de fer peuvent bénéficier aux enfants affectés

les suppléments de fer peuvent bénéficier aux enfants affectés
les suppléments de fer peuvent bénéficier aux enfants affectés

L’ESSENTIEL

  • Chez les enfants séropositifs, il est généralement interdit de prendre des suppléments de fer car il existe un risque d’infection.
  • Dans leur étude, les chercheurs ont testé des suppléments de fer chez des enfants nés avec le VIH, qui avaient reçu un traitement antirétroviral pendant au moins six mois et qui étaient également anémiques.
  • Les enfants ayant reçu du fer présentaient des concentrations d’hémoglobine plus élevées, sans risque accru d’infection.

Dans le monde, plus de 2,5 millions d’enfants et d’adolescents vivent avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), selon l’UNICEF, qui indique sur son site Internet site que la zone la plus touchée est l’Afrique subsaharienne. Parmi eux, seuls 57 % des 0-14 ans bénéficient d’un traitement antirétroviral qui, selon ONUSIDAempêche le VIH de se multiplier, (…) peut faire disparaître le virus dans le sang (…) et permet ainsi au système immunitaire du patient de se rétablir, de vaincre les infections et d’éviter le développement du SIDA et d’autres effets à long terme de l’infection par le VIH».

200 enfants séropositifs reçoivent des suppléments de fer ou des placebos

Chez les enfants atteints, il est généralement interdit de prendre des suppléments de fer car il existe un risque d’infection. Mais, dans une nouvelle étude publiée dans la revue Le Lancet VIHles chercheurs ont voulu tester les bénéfices de cet oligoélément chez ces patients. Pour les personnes non séropositives, le fer est nécessaire à la production d’hémoglobine, selon Vidal. L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) définit l’hémoglobine comme une protéine qui assure l’oxygénation de tout notre organisme.

Dans leur étude, les chercheurs ont testé des suppléments de fer chez 200 enfants séropositifs ayant reçu un traitement antirétroviral pendant au moins six mois. Outre le VIH, ils souffraient également d’anémie, c’est-à-dire d’une baisse anormale du taux d’hémoglobine dans le sang. Les participants ont été divisés en deux groupes : ceux qui ont reçu des suppléments de fer et ceux à qui les chercheurs ont administré des placebos. Le traitement a duré trois mois, entre mai 2018 et novembre 2019.

De meilleurs niveaux d’hémoglobine grâce aux suppléments de fer

Résultats : Les enfants ayant reçu du fer présentaient des concentrations d’hémoglobine plus élevées et de meilleurs marqueurs de nutrition en fer que ceux du groupe placebo. De plus, les chercheurs n’ont observé aucun risque supplémentaire d’infection chez les enfants recevant des suppléments de fer.

Les résultats de cette étude sont donc positifs pour les enfants souffrant du VIH et d’anémie. À l’avenir, les scientifiques souhaitent poursuivre leurs recherches pour mieux évaluer l’impact de l’apport en fer chez les enfants séropositifs et son éventuel impact sur le développement neurologique.

Grâce au succès et à la large disponibilité du traitement antirétroviral (TAR), les enfants séropositifs en Afrique subsaharienne vivent plus longtemps, et optimiser le développement de leur cerveau est un nouvel impératif de santé publique.», déclare Sarah Cusick, l’une des auteurs, dans un communiqué. Sans traitement, l’Unicef ​​estime que 50 % des enfants nés avec le VIH meurent avant deux ans.

 
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