la Direction de la Santé Publique tire la sonnette d’alarme

la Direction de la Santé Publique tire la sonnette d’alarme
la Direction de la Santé Publique tire la sonnette d’alarme

Une surdose non mortelle d’un jeune québécois, liée à la consommation de comprimés contrefaits, oblige la Santé publique à tirer la sonnette d’alarme concernant ces produits puissants « à haut risque de surdose ».

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L’événement, qui aurait pu être tragique, s’est produit à Québec à la fin du mois de septembre, selon ce que a confirmé le CIUSSS de la Capitale-Nationale dans un communiqué.

Le CIUSSS rapporte que le jeune avait consommé un comprimé contrefait de Percocet à 30 mg, aussi surnommé « Perc 30 » par les jeunes consommateurs, est-il indiqué.

Mais, « des analyses en laboratoire ont permis de détecter la protonitazépyne chez la personne victime de ce surdosage. Ces comprimés peuvent circuler auprès d’une clientèle plus jeune et inexpérimentée en matière d’opioïdes” peut-on lire.

En février dernier, la Santé publique signalait la présence de cette substance dangereuse, un opioïde de synthèse estimé 25 fois plus puissant que le fentanyl, au Québec.

« Percocet® est un comprimé habituellement prescrit pour les douleurs modérées à sévères. Il contient de l’acétaminophène (Tylenol®) et de l’oxycodone. Les comprimés contrefaits sont d’apparence identique, mais contiennent des opioïdes beaucoup plus puissants, représentant donc un risque élevé de surdose», écrit le CIUSSS.

C’est aussi le même type de comprimé qui a coûté la vie au jeune Émile Sirois à Mascouche, en décembre 2022. Le jeune homme de 19 ans a été retrouvé inconscient dans son lit par un proche, après avoir ingéré un seul comprimé de ce qu’il on pense qu’il s’agit de Percocet. Les analyses toxicologiques ont cependant permis de détecter la présence de protonitazène.

Plus de détails à venir…

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