une collecte citoyenne de tiques pour mieux se protéger

une collecte citoyenne de tiques pour mieux se protéger
une collecte citoyenne de tiques pour mieux se protéger

Après une présentation de la démarche engagée depuis 2023, ainsi qu’un rappel des gestes de prévention, les participants seront invités à se rendre sur le terrain, dans un espace facilement accessible autour de Poey, et à participer à une récolte de tiques, ces petites créatures fortes. . antipathiques car responsables de la borréliose ou de la maladie de Lyme.

La rédaction vous conseille

Un des neuf sites de récolte en France

Depuis 2023, le Centre de Santé Vallée d’Aspe a intégré une étude réalisée par l’INRAE ​​de Clermont-Ferrand et VetAgro Sup de Lyon pour la collecte de tiques qui sont ensuite transmises au laboratoire du même INRAE ​​pour analyse.

Neuf sites de récolte ont été identifiés en France, dont celui de la vallée d’Aspe qui présente l’avantage d’être un site d’altitude au climat atlantique. Depuis mars 2023, une dizaine de bénévoles collectent des tiques chaque mois, toujours au même endroit, sur trois sites à des altitudes différentes : Bedous à 400 m, la forêt d’Issaux à 800 m, et Espélunguère à 1 200 m. M.

Il nous est arrivé de collecter plus de 300 ticks en une seule capture”

“Après 18 mois de collecte, nous allons étendre pour avoir deux saisons d’été et d’hiver et ajouter un nouveau site à 1 400 m d’altitude qui permettra de constater la présence avant et après la montée des troupeaux”, explique Pierre Laporte, coordinateur de la collection. ‘EPPAT au Centre de Santé. Nous disposons désormais d’une équipe de bénévoles au top et très efficaces. Il nous est arrivé de collecter plus de 300 ticks en une seule capture. »

La collection est donc transmise au laboratoire INRAE ​​où elles sont analysées par les scientifiques au niveau de leur composition mais aussi de leur évolution dans un environnement donné.

Aller plus loin dans la recherche

Pour les scientifiques, cette étude pose un enjeu majeur de santé publique, le but étant de bien comprendre cet acarien et de pouvoir améliorer le diagnostic et le traitement des maladies pouvant provoquer des symptômes graves.

« Avec nos partenaires INRAE ​​et VetAgro Sup, nous attendons des financements pour que les recherches puissent aller plus loin avec l’extraction de l’ADN des tiques pour identifier des pathogènes, des virus et des bactéries », indique Pierre Laporte.

Tous concernés

« Et ce qui est intéressant, poursuit ce dernier, au-delà de la collecte, c’est la récolte des savoirs naturels locaux tant auprès des hommes que des animaux. Ainsi, nous échangeons beaucoup avec les bergers, ainsi qu’avec le vétérinaire du Centre Départemental d’Elevage Ovin, un de nos partenaires de terrain avec le Parc National des Pyrénées, l’Office National des Forêts et [le programme de recherche participative] Citer. »

Le samedi 1er juin sera l’occasion pour les citoyens de s’informer en participant à une collecte et de faire le lien avec la recherche scientifique qui nous concerne tous.

Une manière d’illustrer l’approche « One Health » de l’OMS, qui vise à trouver l’équilibre entre la santé des humains et des animaux et les écosystèmes environnementaux, tous très étroitement liés et interdépendants.

Samedi 1er juin de 9h à 13h à Accous, sortie gratuite sur inscription auprès du CPIE Béarn : 05 59 36 28 98 ou 06 01 73 78 97 ou www.cpiebearn.fr

Proposé par le CPIE dans le cadre de ses Rendez-vous nature, avec le soutien de l’INRAE, du Centre de santé d’Aspe, de l’ONF et de la Citique.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV comment le paludisme nous est arrivé – .
NEXT La santé des enfants d’abord