Une désescalade thérapeutique est-elle possible dans la SEP en rémission chez les personnes de plus de 50 ans ? – .

Une désescalade thérapeutique est-elle possible dans la SEP en rémission chez les personnes de plus de 50 ans ? – .
Une désescalade thérapeutique est-elle possible dans la SEP en rémission chez les personnes de plus de 50 ans ? – .

La question de l’arrêt de la TIH chez les patients âgés atteints de SEP en rémission reste un sujet peu exploré. Certains arguments existent en faveur d’un éventuel arrêt, notamment le fait que le taux de rechute et de nouvelles lésions à l’imagerie diminue avec l’âge. Par ailleurs, plusieurs études rétrospectives montrent qu’il est possible d’arrêter des traitements d’efficacité modérée chez ces sujets. En revanche, on sait que chez les patients jeunes, cet arrêt est associé à un risque de rechute.

Patients atteints de SEP en rémission depuis au moins 2 ans

Par ailleurs, le groupe OFSEP (Observatoire Français de la SEP) a entrepris une étude observationnelle chez des patients âgés de 50 ans et plus atteints de SEP non active. Leur étude visait à comparer le délai avant rechute chez deux groupes de patients, l’un ayant arrêté la TIH et l’autre la poursuivant. Elle a été réalisée dans le cadre du registre français de la sclérose en plaques regroupant les données de 38 centres experts. Les patients inclus dans l’analyse devaient avoir une SEP cyclique (SEP rémittente) ou une SEP progressive secondaire (SPMS) en rémission, sans signe d’activité à l’imagerie depuis au moins 2 ans. Ils devaient avoir été traités depuis au moins un an par une TIH (anti-CD20 – rituximab ou ocrélizumab –, natalizumab, fingolimod). Les patients ont été appariés sur la base d’un score de propension basé sur l’âge, le sexe, le phénotype de la maladie, le handicap, le traitement et le temps écoulé depuis les derniers signes d’activité de la maladie.

Les anticorps anti-CD20 pourraient être arrêtés de manière plus sûre

Au total, 1 620 patients répondant aux critères d’inclusion ont été identifiés dans le registre. Parmi eux, 168 avaient stoppé une HIT, parmi lesquels 154 pouvaient être rapprochés de profils comparables du groupe ayant maintenu leur HIT. Le suivi moyen était respectivement de 3 ans et 1,9 ans dans les deux groupes. Le nombre de rechutes était respectivement de 32 et 5 patients, le délai avant la première rechute étant plus court dans le groupe ayant arrêté le traitement.

Le risque accru de rechute était significatif chez les sujets atteints de SEP récidivante (HR 4,3 [2,4-7,6]p

Enfin, le délai avant progression du handicap était également réduit dans le groupe ayant arrêté la TIH par rapport au groupe qui l’avait poursuivie (HR 2,6). [1,5-4,4]p

 
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