Toux chronique, fréquente et nocive parmi la population française

Toux chronique, fréquente et nocive parmi la population française
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Score de propension correspondant aux sujets témoins

NHWS est une enquête internationale annuelle auto-administrée. Il couvre différents aspects de la santé mentale et physique, ainsi que de la qualité de vie via des questionnaires validés. L’analyse a été réalisée à partir de données françaises obtenues entre décembre 2019 et mars 2020 auprès d’adultes, selon une répartition représentative de la démographie française. La toux chronique était définie par la présence d’une toux d’une durée d’au moins 3 mois au cours des 12 derniers mois. Les personnes répondant à cette description ont été comparées à des témoins appariés au score de propension (1: 3) sur l’âge, le sexe, l’état civil, le niveau de revenu et l’indice de comorbidité de Charlson modifié. (BPCO exclue).

Parmi les 15 152 participants à l’enquête de 2020, 7,4 % ont déclaré avoir déjà souffert de toux chronique au cours de leur vie et 4,8 % ont déclaré avoir ou avoir eu une toux chronique au cours des 12 derniers mois. Dans les deux cas, la prévalence de la toux chronique était significativement plus élevée chez les fumeurs et anciens fumeurs que chez ceux qui n’avaient jamais fumé (8,9% et 5,9% contre 5,6% et 3,5% respectivement, p

Différences selon le sexe ou le groupe d’âge

Les patients ayant souffert d’une toux chronique au cours des 12 derniers mois (60,3% de femmes, 50,0% de 50 ans ou plus) avaient en moyenne un profil sociodémographique comparable aux sujets sans toux, à l’exception du taux de fumeurs ou d’anciens fumeurs parmi eux (66,7% vs. 54,2%,p

L’analyse des données par tranche d’âge a ensuite montré que la fréquence des différentes consultations spécialisées était plus élevée chez les participants appartenant aux tranches d’âge les plus élevées, à l’exception de celles concernant les allergologues, les internistes et les psychiatres/psychologues. Il existe également des différences entre les sexes dans le comportement en matière de recours aux soins. Des études complémentaires permettraient de mieux comprendre les déterminants, selon les auteurs.

 
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