Aveyron. De Chicago à Athènes, Clémence Renard met en lumière la noblesse des lettres

Aveyron. De Chicago à Athènes, Clémence Renard met en lumière la noblesse des lettres
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l’essentiel
Clémence Renard, Villefranchoise de 32 ans, enseigne à Athènes après avoir enseigné à Chicago. Elle a créé il y a trois ans « Une Fois, une Voix », un concours de podcasts avec Marie Cordier, et a récemment publié le roman « Dans l’oeil du cyclone ».

Même avec le recul, elle est tout aussi catégorique : « Je voulais écrire des lettres !
Elle reste ainsi fidèle à l’orientation envisagée à l’adolescence. Elle confirme : « J’étais en effet une littéraire, une vraie. L’enseignement était sur ma liste et j’envisageais aussi de faire de la recherche. Avec un faible pour la littérature du XXe siècle et pour l’écrivain Hervé Guibert.
Clémence Renard est née à Albi le 10 juillet 1991, d’une mère ruthène, ancienne championne de judo lorsqu’elle s’appelait encore Anne Calvet, et d’un père montpelliérain.
Elle n’a aucun souvenir du Tarn puisque c’est à l’âge de 2 ans qu’elle a élu domicile à Villefranche-de-Rouergue. Après une scolarité traditionnelle, collège La Douve et lycée Raymond-Savignac, où elle obtient un baccalauréat série L, elle rejoint Clermont-Ferrand, avec Capes par la suite. premier poste d’enseignante a été au collège Reynerie de Toulouse, en réseau d’éducation prioritaire, où elle a passé trois années, avec des classes de 3ème année. Son poste a été supprimé et elle a postulé à l’étranger.
Elle écrit au Brésil, en Espagne, au Portugal, en Louisiane… Elle traverse l’Atlantique, mais seulement pour atterrir à Chicago. Elle consacre ainsi trois années à l’école franco-américaine, en immersion totale puisqu’elle maîtrise l’anglais. « J’ai adoré cette expérience, c’était carrément merveilleux », assure le trentenaire. D’autant que Chicago, ce n’est pas que Michael Jordan, Al Capone ou le Skyline… J’ai beaucoup aimé l’architecture ainsi que la présence de la nature. Avec le lac Michigan devant la porte.

L’idée de rentrer en

Cependant, commençant à « tourner en rond », son envie de lycée la conduit alors à Athènes.
Attachée à l’académie de Toulouse, Clémence Renard dispose d’un contrat de trois ans, jusqu’à l’été 2025. Si elle apprécie son séjour en Grèce, avec « la verdure sortant du béton et le street art » de la capitale ou de la montagne juste à deux pas de la grande ville (elle est plus orientée vers les sommets que vers les îles des Cyclades), l’Aveyronnaise et son chéri Justin, qui y a ouvert son atelier de céramique après s’être formé en… Aveyron, « accueilleraient avec plaisir un retour à la campagne ». ». « L’idée de revenir en France germe désormais, confirme-t-elle. “C’est le bon moment pour revenir.”
Cette démangeaison est liée, notamment, à la volonté du trentenaire de « s’investir davantage » dans « Une fois, une voix ». Avec son amie clermontoise Marie Cordier, baignée dans la culture marseillaise (gestion de projet, écriture et conception éditoriale), elles ont initié, en août 2020, ce concours de podcasts documentaires à destination des adolescents francophones du monde entier. La quatrième édition est en préparation. Et puis il y a l’écriture. Lors de son escale en Aveyron pour les fêtes de fin d’année, elle en profite pour présenter son premier roman, « Dans l’oeil du cyclone » (256 pages, 20 €), sorti en août chez Fugue. , à la librairie La Folie Avoine de Villefranche-de-Rouergue.

 
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