INFOS BFMTV. Un homme atteint de fièvre de Lassa hospitalisé dans le Val-de-Marne

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Infos BFMTV. Si le patient se porte bien aujourd’hui, une enquête épidémiologique est en cours pour identifier les cas contacts à risque. Les personnes identifiées seront placées sous surveillance et devront signaler toute apparition de symptômes.

C’est un cas suffisamment rare en France pour être souligné. Selon nos informations, un patient atteint de fièvre de Lassa est hospitalisé à l’hôpital militaire Bégin, à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Cette fièvre hémorragique est causée par un virus répandu en Afrique de l’Ouest.

Si le patient se porte bien aujourd’hui, une enquête épidémiologique est en cours pour identifier les cas contacts à risque. Car la maladie peut se transmettre d’homme à homme, par contact cutané-muqueux avec les fluides biologiques d’un patient (sang, salive…).

Ces cas seront sous surveillance et devront signaler toute apparition de symptômes.

Jusqu’à 6 000 décès par an en Afrique de l’Ouest

Selon l’Institut Pasteur, le virus Lassa infecte 100 000 à 300 000 personnes par an en Afrique de l’Ouest. Entre 5 000 et 6 000 d’entre eux succombent.

Dans 80 % des cas, la maladie est peu ou pas symptomatique. Le reste du temps, elle peut provoquer des cas graves, avec de graves lésions de plusieurs organes comme le foie, la rate et les reins.

Lorsqu’elle est symptomatique, la maladie débute six à 21 jours après l’infection avec des signes cliniques non spécifiques : fièvre, vomissements, nausées, douleurs abdominales, maux de tête, myalgies, arthralgies et asthénie. Dans les cas graves, les symptômes s’aggravent alors, avec apparition d’œdèmes et de signes hémorragiques.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux global de létalité est de 1 %. Celle des patients présentant des formes graves peut atteindre 15 % en milieu hospitalier.

Un virus apparu en 1969

Le virus de Lassa doit son nom à la ville du Nigeria où il a été isolé pour la première fois en 1969 chez une infirmière tombée malade après avoir prodigué des soins. Selon l’Institut Pasteur, elle est décédée, après avoir contaminé deux autres soignants.

Elle se transmet à l’homme par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par de l’urine ou des déjections de rongeurs.

Côté traitements, ce sont principalement les symptômes qui sont soulagés, notamment en évitant la déshydratation.

Il existe un antiviral – la ribavarine –, mais ce traitement n’est efficace que s’il est administré précocement. Cependant, comme les symptômes sont peu spécifiques, il est souvent trop tard pour l’administrer au moment où le diagnostic est posé.

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