Publié le 30 avril 2024 à 08h33. / Modifié le 30 avril 2024 à 08h33.
Quand Louis de Funès aiguise son rasoir puis se met à raser frénétiquement Yves Montand dans La folie des grandeurs (1971), le spectateur pense irrémédiablement au barbier joué par Charlie Chaplin, également occupé dans Le dictateur (1940). De même, impossible de ne pas voir un hommage à Chaplin caricaturant Hitler, lorsque des ombres dessinent sur le visage de de Funès une moustache et une mèche de cheveux emblématiques du Führer, tandis qu’il crie une phrase devenue culte (« Muskatnuss, Herr Müller ! »)) de Super restaurant (1966).
Ces jeux de correspondance entre deux acteurs majeurs de la corporéité et de la pantomime sont mis en valeur dans l’exposition Charlie Chaplin et Louis de Funès : le geste et la parole, qui ouvre ce 1er mai à Chaplin’s World après avoir été montré au Musée Louis de Funès, à Saint-Raphaël. Outre des extraits de films, l’exposition est riche d’une multitude de photographies, parfois assez surprenantes, comme ce plan rare de Charlie en Napoléon, pour un film jamais réalisé.
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