Dimanche 5 mai, les chevaux rentrent au Haras de Tarbes. Des chevaux mécaniques, plus d’une centaine de voitures de collection et d’exception, s’émerveillent dans un décor enchanteur.
Ce n’est pas un hasard si l’on exprime la puissance des voitures dans les chevaux… « Bien sûr que non », assure François Gonneau, passionné, chef de projet de l’événement, « après tout, des chevaux dans un haras, quoi de plus normal… C’est un Suite logique, la traction automobile a succédé à la traction hippomobile. Et le dimanche 5 mai, il y aura, comme d’habitude, les plus beaux spécimens de l’espèce. « Il n’y a pas vraiment de règles, hormis celle du « beau » et de l’exceptionnel. Les propriétaires de ces merveilles nous font l’honneur de venir les exposer et d’échanger avec le public, c’est la spécificité de ce rassemblement. Au menu, de l’éclectisme. « Il y en a pour tous les goûts, des voitures de sport, des légendes, et de toutes les époques. Car la voiture qui nous faisait rêver était parfois celle de nos parents, de nos grands-parents, celle de nos 15 ans. Et il existe un moyen de les trouver ici. Comme pour le démontrer, trois de ces voitures étaient présentées : une Mini Austin 1ère génération de 1959, une berline Maserati biturbo 420 si, et un superbe cabriolet Porsche 356, l’ancêtre de la célèbre 911, une rareté absolue. « Aujourd’hui on parle de développement durable, voici la preuve que les voitures classiques sont exemplaires, puisqu’elles sont durables. » D’ailleurs, certaines des voitures exposées sont centenaires, on attend une Rochet-Schneider de 1923, d’autres sont plus rares, comme cette Moss Monaco dont il n’existe que 48 exemplaires dans le monde. Un moment exceptionnel donc, durant lequel il est possible de manger via des food trucks, et de pique-niquer sur l’herbe, dans un style de rassemblement à l’anglaise. L’entrée est gratuite et si les fans souhaitent s’inscrire pour exposer leur merveille, il est encore temps de le faire : franç[email protected].
