Le Québec peut faire mieux pour lutter contre le cancer, selon des groupes

Le Québec peut faire mieux pour lutter contre le cancer, selon des groupes
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Face à l’augmentation des cas de cancer au Québec, les organismes de recherche et de soutien aux patients réitèrent leur demande au gouvernement Legault d’élaborer un plan d’action contre le cancer.

Vendredi, la Fondation québécoise du cancer, la Société de recherche sur le cancer, Leucan et Procure ont dévoilé leur thèse intitulée Le cancer n’attend pas : la future agence Santé Québec doit agir ! 548 Québécois ont reçu un diagnostic de cancer, ce qui représente185 nouveaux cas par jour », « texte » : « En 2023, au Québec, on estime que 67 548 Québécois auront reçu un diagnostic de cancer, ce qui représente 185 nouveaux cas par jour »}} »>En 2023, au Québec, on estime que 67 548 Québécois auront reçu un diagnostic de cancer, ce qui représente 185 nouveaux cas par jour., indiquent les auteurs du mémoire. Ils soulignent que sur ce nombre, un tiers mourra (soit 22 500 personnes par an et 62 par jour).

Si cette augmentation constante est principalement imputable au vieillissement et à la croissance démographique, les organismes dédiés à la lutte contre le cancer soulignent que face à ce constat tragiqueun plan d’action avec des objectifs mesurables et des fonds dédiés est nécessaire.

Les huit recommandations :

  • Avoir pour objectif de réduire le taux de mortalité liée au cancer d’ici 2035 ;
  • Favoriser la disponibilité des autotests dès leur approbation ;
  • Sensibiliser les communautés éloignées et marginalisées à travers les organisations de terrain ;
  • Centraliser les données des patients afin qu’elles les suivent à travers le réseau ;
  • Augmenter les bourses d’études en cancer (elles sont 50 % plus élevées au niveau fédéral) ;
  • Allouer un budget dédié à la recherche fondamentale et clinique en cancérologie ;
  • Nommer un vice-président dédié à l’oncologie dans la future agence Santé Québec;
  • Inclure des mesures pour les cancers rares dans le futur plan d’action.

Le cancer est la maladie la plus mortelle au Québec, il mérite donc une très grande priorité.

Une citation de Marco Décelles, directeur général de la Fondation québécoise du cancer

Son message était particulièrement adressé au ministre de la Santé, Christian Dubé.

En conférence de presse, Manon Pépin, présidente-directrice générale de la Société de recherche sur le cancer, a souligné que plusieurs provinces comme la Colombie-Britannique et l’Ontario ont des agences dédiées au cancer, ce qui permet de coordonner les efforts et d’avoir une certaine responsabilisation.

Si la plupart des provinces adhèrent au registre canadien du cancer, le Québec fait cavalier seul et est en retard. 2021″,”text”:”Hier, dans la dernière mise à jour, nous avons révélé les données pour 2021″}}”>Hier, dans la dernière mise à jour, nous avons dévoilé les données pour 2021a souligné le directeur général de la Fondation québécoise du cancer.

Même si les acteurs du cancer ont noté certains progrès récemment du côté gouvernemental, notamment dans la détection du cancer colorectal et du cancer du sein, ils soulignent que la province peut faire mieux.

Nous ne sommes pas derniers du peloton, mais nous ne sommes pas non plus les meilleursa déclaré M. Décelles qui affirme queavec toutes les ressources dont nous disposons au Québec, nous devrions être parmi les leaders et pourquoi pas les meilleurs au Canada.

De plus en plus d’études font état d’une augmentation du nombre de cancers précoces dans le monde.

Photo : iStock / Andrei Orlov

Selon Laurent Proulx, PDG de Procure, Québec pourrait s’inspirer de l’initiative américaine Tir de lune sur le cancer. Celui-ci vise à réduire de moitié le taux de mortalité par cancer en 25 ans en assurant la coordination entre la recherche, le développement de traitements et les soins aux patients sous une gestion unifiée. Santé Québec doit absolument adopter des objectifs tout aussi ambitieux.

De son côté, Juli Meilleur, directrice générale de Leucan, a souligné l’importance de la recherche au niveau pédiatrique. La recherche et la recherche clinique ont permis à mon fils d’être toujours là aujourd’huielle s’est confiée sur son fils, aujourd’hui âgé de 26 ans et à qui on a diagnostiqué un cancer à trois reprises au cours de son enfance.

Elle a également rappelé qu’actuellement, près d’un enfant par jour reçoit un diagnostic de cancer ou de récidive au Québec et que 30 % d’entre eux auront des séquelles graves tout au long de leur vie.

 
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