Nelly Kinowski, retraitée de 78 ans, poursuit le combat. Elle souhaite que l’anesthésiste d’un hôpital de Toulouse, qu’elle accuse d’avoir vu son opération reportée sous prétexte de sa « pause déjeuner », soit sanctionnée. Elle a écrit une lettre au directeur du CHU de Toulouse.
Nelly Kinowski, retraitée de 78 ans, veut condamner l’hôpital de Rangueil et surtout l’anesthésiste qui aurait dû l’endormir avant une intervention chirurgicale, rapporte La Dépêche du Midi.
« Ce que cette dame a fait est insensé. Comme il y avait du retard, elle a décidé de ne pas me faire d’anesthésie car c’était la pause déjeuner. »a-t-elle confié à nos confrères dans un article daté du 23 avril 2024.
“Rien d’anormal” pour la direction
Pour la direction de l’hôpital, l’anesthésiste n’a commis aucune faute : « Des retards et divers aléas peuvent survenir et ne sont pas anormaux. L’anesthésiste a fait le choix de ne pas débuter l’anesthésie pendant cette fenêtre tardive, l’intervention devant durer plus de 10 minutes. Ceci dans un contexte où il n’y a eu aucune perte de chance pour le patient. C’est une façon de procéder qui fait partie de la pratique actuelle.
“Une question d’honneur”
Le patient est déterminé à ne pas abandonner. « J’en fais une question d’honneur. J’irai jusqu’au bout. Si je gagne au tribunal, je reverserai tous les dommages à une association”dit Nelly Kinowski à La Dépêche du Midi.
Le 20 avril, elle a adressé une lettre recommandée au directeur du CHU de Toulouse dont dépend l’hôpital de Rangueil et au président de la commission médicale de l’établissement pour « demander une indemnisation ».
