DMLA et atrophie géographique : quelle est l’efficacité de la minocycline anti-inflammatoire ?

DMLA et atrophie géographique : quelle est l’efficacité de la minocycline anti-inflammatoire ?
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Cependant, des études antérieures ont montré que la minocycline pouvait aider à réduire l’inflammation et l’activité microgliale de l’œil, y compris de la rétine. Le médicament avait ainsi produit des effets bénéfiques pour des affections telles que la rétinopathie diabétique. Cependant, il n’avait jamais été testé auparavant pour la DMLA sèche.

La nouvelle recherche conclut que

la minocycline n’a pas réussi à ralentir la perte de vision

ou l’expansion de l’atrophie géographique chez ces patients atteints de DMLA sèche.

DMLA sèche affecte la macula, la partie de la rétine de l’œil qui permet une vision centrale claire. Chez les personnes atteintes de DMLA sèche, les zones de photorécepteurs sensibles à la lumière et les cellules de soutien voisines commencent à mourir, laissant place à des zones connues sous le nom d’« atrophie géographique ». Au fil du temps, ces zones s’étendent, entraînant une perte de plus en plus importante de la vision centrale.

De plus, il a été observé que les microglies, les cellules immunitaires qui aident à maintenir les tissus et à éliminer les débris, sont présentes à des niveaux plus élevés autour des régions rétiniennes endommagées chez les personnes atteintes de DMLA sèche par rapport aux personnes sans DMLA.

Le test teste si l’inhibition des microglies avec la minocycline peut ralentir l’expansion de l’atrophie géographique et la perte de vision associée, chez 37 participants atteints de DMLA sèche. Après une période initiale de 9 mois de surveillance du taux d’expansion géographique de l’atrophie chez chaque participant, les participants ont reçu des doses orales de minocycline deux fois par jour pendant 2 ans. Les chercheurs ont comparé le taux d’expansion géographique de l’atrophie géographique pendant et après le traitement par rapport au taux de base. L’analyse note :

  • aucune différence significative dans les taux d’expansion de l’atrophie ou de progression de la perte de vision avec ou sans minocycline.

Un résultat décevant qui n’exclut cependant pas d’autres essais avec d’autres anti-inflammatoires locaux.

 
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