Jouj, une comédie à deux pour comprendre l’autre genre

Jouj, une comédie à deux pour comprendre l’autre genre
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Les Marocains connaissent bien le duo Driss et Mehdi qui cartonnent au Maroc dans leurs spectacles humoristiques. Avec « Jouj » de Rabii Chajid, comédie déjantée comme « Dumb & Dumber », ils explosent les conventions habituelles avec un carnet magique qui élimine tout le genre féminin autour. Devenus les seuls hommes sur terre, ils tentent de trouver leur place. Entretien.

Pourquoi avez-vous appelé votre film « Jouj » ? Est-ce lié à votre duo que vous formez avec Driss ?

Mehdi : Jouj signifie deux en français. Ceci est lié au fait que les héros du film sont les deux derniers hommes sur terre. Le terme était simple et « sonnait » bien au public. Cela fait également référence à notre duo avec Driss

Êtes-vous à l’origine du projet ?

Mehdi : Nous avions l’idée depuis une dizaine d’années. Nous étions assis, Driss et moi, dans un café. Par chance, il n’y avait que des femmes. Nous pensions que ce serait un bon début de comédie. Nous avons écrit l’idée, l’avons développée et finalisée avec la scénariste Bouchra Malak. Nous travaillons régulièrement avec le réalisateur Rabii Chajid. Cela a rendu les choses plus faciles.

Le film est basé sur un carnet magique doté de pouvoirs surnaturels.

Mehdi : Oui tout à fait. Vivant dans leur monde, deux frères, Halim et Mounir souhaitent poursuivre une carrière dans la musique, malgré leur faible niveau. Par hasard, il tombe sur ce carnet magique du temps des Pharaons. Ils écrivent leur souhait que tous les hommes disparaissent de la terre. Leur souhait se réalise.

Comment avez-vous abordé le monde féminin marocain ?

Mehdi : C’était un véritable défi de production. Pendant le film, nous avons dû tourner à Casablanca sans hommes. Il y a eu de nombreux défis sur le scénario et la production. Nous avons nourri le film avec des personnages féminins qui apportent leur touche comique pour faire évoluer le film. Nous avions affaire à plusieurs personnages et plusieurs femmes qui nourrissaient bien l’intrigue.

crédit photo : France Golden Afrique

Vous abordez la relation homme-femme au Maroc. Vouliez-vous aborder ce genre de questions ?

Mehdi : Pas exactement. Le but du film est de divertir le public. Chacun aura son interprétation. Je pense que pour avoir un monde idéal, il faut un équilibre entre les hommes et les femmes. C’est le message que nous voulons qu’ils retiennent. La comédie est l’un des meilleurs moyens de faire comprendre les choses grâce à l’humour. Nos personnages dans le film étaient des rôles de composition. Nous les avons d’ailleurs rendus un peu stupides. Nous avons voulu forcer le point pour amener des situations cocasses.

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Quels sont vos prochains projets ? un Jouj 2 ?

Mehdi : pas pour l’instant. Nous entrons dans la production d’un prochain long métrage. Nous commençons également notre tournée au Maroc à partir du mois prochain. Nous allons également faire une tournée en Europe (France, Espagne, Belgique, etc.)

Quel est votre avis sur le stand-up au Maroc ?

Mehdi : Il y a un boom au Maroc dans le domaine. Nous voyons apparaître une nouvelle vague de comédiens. Nous avions étudié l’ingénierie. Après 17 ans de métier, nous nous portons bien. Les spectacles s’améliorent. Il faut un peu de sérieux pour évoluer. L’humour marocain est universel. On voit de plus en plus d’humour situationnel comme Mister Bean ou Tramp et pas seulement verbal. Jouj aurait pu arriver n’importe où sur le globe.

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