« La culture de l’impunité est terminée », affirme le ministre délégué à la Santé

« La culture de l’impunité est terminée », affirme le ministre délégué à la Santé
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Le ministre délégué à la Santé et à la Prévention, Frédéric Valletoux à l’Elysée, le 18 septembre 2018. LUDOVIC MARIN / AFP

Le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a rencontré l’infectiologue Karine Lacombe, mercredi 24 avril, pour discuter du « harcèlement sexuel et moral » dont elle accuse l’urgentiste Patrick Pelloux dans une récente enquête du Paris-Match. L’article a rapidement déclenché une vague de réactions et de nouveaux témoignages. Le ministre recevra lundi des représentants de professionnels et d’internes en vue d’un plan de lutte contre les violences sexuelles à l’hôpital.

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Invité de France Inter, Frédéric Valletoux a déclaré réunir “tous les acteurs y compris les internes, mais pas seulement, le 29 avril” Alors “tous les Ordres (médecins, infirmiers, sages-femmes, pharmaciens…) début mai”. L’objectif est de « partir sur des voies concrètes, des propositions concrètes d’ici quelques semaines »il a dit. « La culture de l’impunité (…) C’est fini. Il y aura une tolérance zéro. »

« L’idée est que nous veillons à ce que (…) dans les hôpitaux, chacun peut mettre fin à cette ambiance, cette culture, ces comportements, ces violences sexistes et sexuelles qui ont sans doute trop caractérisé certains établissements. (…) et ainsi tourner la page de cette triste période », a-t-il détaillé. Mais « on ne part pas de zéro, il y a déjà des choses qui se font ». Par ailleurs, le ministre délégué a indiqué ne pas « vouloir jeter la pierre uniquement à l’hôpital, car c’est le système de santé en général qu’il faut regarder”.

Outre les témoignages directs d’attaques, de nombreux soignants ont dénoncé un « culture du fusil » Et “patriarcal” installé à l’hôpital, favorable aux violences sexistes et sexuelles. « Nous avons vraiment une culture du silence. Ce n’est que très récemment que des cellules d’écoute ont été mises en place. » signaler des comportements déviants, a souligné Karine Lacombe, mercredi 24 avril sur RFI.

Mais même aujourd’hui, « à moins qu’il n’y ait réellement des attitudes qui constituent un crime (…) on aura plutôt tendance à essayer de régler le problème au sein de l’institution, éventuellement en déplaçant les personnes concernées »elle a regretté.

Le Monde avec l’AFP

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