L’Université Laval (Québec) et Audiocampus de l’Université de Montpellier mèneront conjointement une étude pour mieux comprendre ce qui déclenche la première utilisation d’une aide auditive chez les personnes malentendantes. Un questionnaire est en ligne pour recueillir les expériences des utilisateurs d’aides auditives et des personnes malentendantes qui ne sont pas encore équipées.
Lucien Brenet, publié le 23 avril 2024
Des chercheurs recherchent des répondants à un questionnaire dans le cadre d’une étude initiée par une équipe franco-québécoise dirigée par le professeur Mathieu Hotton de l’Université Laval. L’étude, soutenue par la Fondation internationale de recherche appliquée sur le handicap, est réalisée en collaboration par le programme d’audiologie de l’Université Laval (Québec) et l’Audiocampus de l’Université de Montpellier. Il vise à mieux comprendre les déclencheurs du premier port d’appareils auditifs et à identifier les composantes de l’accompagnement qui y contribuent.
Les chercheurs se sont fixés une série d’objectifs : déterminer et comparer les taux d’adoption et de satisfaction en France et au Québec ; décrire les services professionnels reçus et leur satisfaction ; identifier les facteurs liés aux services et les types de services qui favorisent ou entravent l’adoption ; évaluer la participation sociale et la qualité de vie des utilisateurs d’aides auditives.
Un entretien semi-directif pour certains profils
Pour répondre à toutes ces questions, un questionnaire anonyme a été rendu accessible jusqu’au 31 juin 2024 pour les personnes malentendantes ou non. Les résultats devraient permettre de mieux comprendre le point de vue des utilisateurs concernant leurs appareils, ainsi que les services rendus lors de l’appareillage et donc, les caractéristiques d’un appareillage réussi conduisant à l’adoption d’appareils auditifs. . Les personnes malentendantes portant des appareils auditifs suivront également un entretien semi-directif d’une demi-heure.
« Ce projet de recherche contribuera à améliorer la prise en charge des patients malentendants en les plaçant au centre du processus. Cela permettra également d’intégrer de meilleurs arguments de conviction dans la prévention », explique l’association JNA, qui soutient les chercheurs, dans un communiqué. Les résultats de l’étude seront présentés lors d’un webinaire.
