découvrez la vie du fondateur de la Croix-Rouge

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Par Éditorial Vernon
Publié le

21 avril 24 à 12h08

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C’est a Genève que, le 8 mai 1828, Henri Dunant vint au monde, dans une famille calviniste réformée très impliquée dans les œuvres sociales et l’amour du prochain, ce qui aura une influence sur sa vie future.

Très jeune, il milite dans les Unions Chrétiennes de Jeunes. Après des études secondaires, il travaille dans une banque genevoise qu’il quitte en 1853 pour rejoindre la Compagnie genevoise des colonies suisses basée à Sétif, en Algérie.

Commandé par la banque Lullin & Sautter, il y effectue plusieurs séjours. Il obtient le Nationalité française en 1959 et acquiert, près de Constantine, une concession qu’il souhaite développer par la construction de moulins à blé.

Il a besoin d’autorisations pour fournir et évacuer l’eau. C’est pour cette raison qu’il demande à être reçu par l’empereur. Napoléon III en audience privée. Celui-ci se trouve en Italie du Nord, où ses troupes combattent aux côtés de celles du roi Victor-Emmanuel II, contre l’Empire autrichien.

Témoin du carnage

Le 24 juin 1859 eut lieu la bataille de Solférino, qui se termina par mort de 40 000 hommes et blessé mutilé hors de vue. Soyez témoin de ceci carnageHenri Dunant découvre avec horreur la négligence et le sort qui leur a été réservé, abandonnés à eux-mêmes dans la boue et le sang alors que les services de santé sont débordés.

Le but de sa venue en Italie n’a alors plus de sens. Il abandonne son projet de s’occuper lui-même des premiers secours, il obtient, sur ses fonds propres, des pansements et de la nourriture, organise les soins et soigne lui-même, sans distinction, les Italiens, les Français et les Autrichiens.

Il mobilise des volontaires issus de la population civile locale, principalement des femmes, recueille les paroles des en train de mouriret demande à l’état-major de Napoléon III de libérer le médecins Prisonniers autrichiens.

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La face cachée de la victoire

En octobre 1862, il publie un livre Un souvenir de Solférino où il révèle la face cachée de la victoire. Ce livre, auto-édité, sera traduit en onze langues.

Il avance des propositions telles que la formation infirmières des volontaires qui seraient reconnus par les armées et établiraient une aide aux victimes de guerre en un « principe international, conventionnel et sacré » dans un texte signé par les gouvernements européens.

Le 17 février 1863, le président de la Société genevoise d’utilité publique, Gustave Moynier (1826-1910), soutient, avec trois autres amis, la création d’un Comité international et permanent de Secours aux militaire blessé à la guerre.

En octobre de la même année se tient une conférence internationale, celle-là même qui, le 22 août 1864, amène douze gouvernements européens à signer la première des conventions de Genève « pour l’amélioration du sort des peuples ». soldats blessés dans les armées sur le terrain.

Naissance de la Croix-Rouge

C’est ainsi qu’est né le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont l’action s’étendra progressivement à l’ensemble de la planète, y compris en cas de catastrophes. tragédie civile. Le siège étant à Genève, le symbole de la Croix-Rouge est le drapeau suisse inversé.

Henri Dunant n’avait pas quarante ans en 1867, lorsque, ruiné et endetté par de mauvaises affaires en Algérie, il fut déclaré en faillite, au point que Parisil en est réduit à dormir sur les bancs publics.

Par jugement du 17 août 1868, la Cour de Justice de Genève le considère comme le principal responsable de la faillite du Crédit Genevois, en qualité d’administrateur de cette société. Henri Dunant est contraint de quitter la Croix-Rouge. Grâce à l’impératrice Eugénie qui le convoque au palais des Tuileries, il est nommé membre honoraire des sociétés nationales de la Croix-Rouge d’Autriche, de Hollande, de Suède, de Prusse et d’Espagne.

Son combat contre l’esclavage

Pendant le Guerre franco-prussienne à partir de 1870, il visite le blessés et introduit le port de la plaque d’identité qui permettra d’identifier le mort. Dès 1872, il demande qu’un Cour internationale de Justice chargé de gérer les conflits interétatiques dans le respect des prisonniers de guerre.

Après la guerre, à son initiative, en février 1875, ouvre, Londresun congrès international pour « leabolition complète et définitive de la traite négrière et du commerce desdes esclaves « . Il s’engage également pour l’abolition de l’esclavage en Amérique du Nord et imagine la création d’un État juif.

Mais de longues années d’errance commencent pour lui. Il parcourt à pied l’Alsace, l’Allemagne et l’Italie, et vit de la charité et de l’hospitalité de quelques amis. Ce voyage l’amène à Heiden, près du lac de Constance, en 1887, où seul et malade, il trouve refuge à l’hospice.

Alors qu’on le croit mort, en 1895, un journaliste, Georg Baumberger, rassemble et publie ses souvenirs, qui sont repris par la presse dans toute l’Europe. Il reçoit alors des messages de sympathie du monde entier, ainsi que des soutiens financiers comme la pension annuelle que lui verse la tsarine Maria Federovna.

Premier prix Nobel de la paix

Il se remet à écrire, soutient l’égalité des droits des femmes et commence à écrire des lettres avec notamment la lauréate du prix Nobel de la paix 1905, l’Autrichienne Bertha von Suttner. Grâce à cette ultime notoriété, le fondateur de la Croix-Rouge reçoit en 1901, en même temps que le pacifiste français Frédéric Passy, ​​le premier prix Nobel de la paix. Il décède le 30 octobre 1910 à l’âge de quatre-vingt-deux ans et est enterré sans célébration au cimetière de Sihlfeld à Zurich.

De notre correspondante Monique Dupont Sagorin

Sources : Musée protestant Larousse, Les Chemins de la Mémoire, 2009

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