des épidémies plus faibles cet automne-hiver qu’en 2022-2023

En revanche, le Covid a entraîné des vagues épidémiques d’une dynamique et d’une intensité comparables à 2022-2023, selon Santé publique France, qui publie un bilan mercredi.

Publié le 17/04/2024 20h33

Temps de lecture : 2 minutes

type="image/avif">>>>
Une personne atteinte de la grippe à Aurillac (Cantal) le 7 février 2024. (JÉRÉMIE FULLERINGER / MAXPPP)

Il est temps de faire le point sur les infections respiratoires aiguës en automne-hiver. Bronchiolite, grippe et Covid ont provoqué des épidémies en 2023-2024 avec un impact moindre sur les hôpitaux et la médecine de ville qu’en 2022-2023, selon un bilan publié mercredi 17 avril par Santé publique France (SPF). La saison a été marquée par deux pics successifs : fin décembre, liée à l’épidémie de bronchiolite et de Covid-19, et fin janvier, en raison de l’épidémie de grippe, note l’agence sanitaire.

Pour la bronchiolite du bébé, l’épidémie a duré “classique” de 12 semaines, et une intensité « inférieure » à la virulente saison 2022-2023 et “comparable” aux épisodes pré-Covid. L’un des enjeux de cette saison était de savoir si la vaste campagne de vaccination des bébés, via le traitement préventif Beyfortus (Sanofi et AstraZeneca), serait efficace pour réduire les hospitalisations. Victime de son succès, cet anticorps monoclonal (nirsevimab) était réservé aux maternités en attendant de nouveaux stocks.

Chez les nourrissons de moins de 3 mois, l’impact de l’épidémie sur les passages aux urgences et les hospitalisations après un passage aux urgences apparaît comparable aux années pré-Covid et inférieur à la saison 2022-2023, note seul le rapport SPF. En revanche, chez les nourrissons âgés de 3 mois et plus, l’impact observé dépasse celui d’avant Covid et se rapproche de 2022-2023, tout en restant inférieur. “L’effet de la campagne de vaccination par le nirsevimab et son efficacité dans la vie réelle sont actuellement en cours d’évaluation”, a rappelé l’agence sanitaire.

Pour la grippe, l’épidémie, d’une durée de 10 semaines et principalement liée aux virus A(H1N1), a été d’une ampleur et d’une intensité “modéré” en médecine communautaire, dont 1,5 million de consultations. Sa gravité est également apparue globalement “modéré” dans toutes les tranches d’âge, avec 14 000 hospitalisations après passage aux urgences. Cent vingt-cinq décès ont été dénombrés, dont plus de la moitié étaient des personnes âgées de 65 ans et plus.

Quant au Covid, il a entraîné des vagues épidémiques d’une dynamique et d’une intensité comparables à 2022-2023, selon Santé publique France. Avec un premier pic mi-septembre, et un second début décembre. Depuis fin novembre, c’est une sous-variante d’Omicron baptisée JN.1 qui circule le plus. Seul un tiers des Français âgés de 65 ans et plus étaient vaccinés à l’issue de la campagne menée d’octobre à février. Une nouvelle campagne de rappel vaccinal contre le Covid-19 a débuté mi-avril et devrait durer, en principe, jusqu’à la mi-juin.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le grand écrivain américain Paul Auster, auteur de « Moon Palace » et de « Leviathan », est décédé à 77 ans
NEXT La « règle des 3 V », le meilleur régime pour soi et pour la planète