Écrit par La rédaction de Meilleurtaux .
Mis à jour
16 avril 2024 .
Temps de lecture :
3 minutes
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Publié le
mardi 16 avril 2024 17h00
par la rédaction de Meilleurtaux
Un essai clinique récemment publié dans la revue scientifique NEJM aborde un problème vieux de trois décennies : le développement d’un traitement capable de ralentir la progression de la maladie de Parkinson.
Ce progrès est d’autant plus important que, malgré les dépenses considérables engagées par l’industrie pharmaceutique au cours des 30 dernières années pour atteindre cet objectif, aucune avancée significative n’avait été réalisée jusqu’à présent.
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Lixisénatide : une lueur d’espoir
Le médicament testé dans cet essai, lixisénatideoffre une lueur d’espoir.
ImportantDéveloppé par le laboratoire français Sanofi et déjà approuvé pour le traitement du diabète de type 2, ce remède appartient à une classe appelée agonistes des récepteurs GLP-1.
Des recherches antérieures suggéraient que ces médicaments pourraient avoir des effets bénéfiques dans le traitement de la maladie de Parkinson.
Maladie de Parkinson : un défi mondial
Touchant environ 10 millions de personnes dans le monde, la maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative caractérisée par des troubles moteurs, comme des tremblements et une lenteur des mouvements.
Il résulte de la perte progressive des neurones producteurs de dopamine dans le cerveau. Même si les traitements actuels permettent de soulager les symptômes en compensant le manque de dopamine, ils ne parviennent pas à stopper le développement de la maladie.
Un essai clinique prometteur
L’essai clinique a été mené auprès de 156 personnes âgées de 40 à 75 ans qui étaient au premier stade de la maladie. La moitié des participants ont reçu un placebo, tandis que l’autre moitié a été traitée avec du lixisénatide par injection sous-cutanée.
Après un an, le premier groupe a montré une aggravation des symptômes moteurs, tandis que l’autre traité par lixisénatide a maintenu son score inchangé.
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Perspectives d’avenir
Bien que les résultats de l’étude soient modestes, les chercheurs restent optimistes quant au potentiel du lixisénatide en tant que traitement neuroprotecteur de la maladie de Parkinson.
Les effets secondaires observés, notamment gastro-intestinaux et perte de poids, doivent être pris en compte, mais ils n’enlèvent rien à l’importance de cette avancée. Il est désormais prévu de réaliser des essais à plus grande échelle pour confirmer ces résultats encourageants.
Pour rappel, tous les soins liés à la maladie de Parkinson sont remboursés à 100 % par la Sécurité Sociale, sans reste à charge pour leurs frais. assurance santé.
- Un essai clinique récent publié dans NEJM explore le potentiel du lixisénatide dans le traitement de la maladie de Parkinson.
- Il s’agit d’une avancée majeure compte tenu de l’absence de progrès significatifs au cours des dernières décennies, malgré des investissements importants.
- Déjà utilisé contre le diabète de type 2, ce médicament montre des résultats prometteurs comme agoniste des récepteurs GLP-1 pour ralentir la progression de la maladie neurodégénérative.
- Même si les effets secondaires et l’ampleur des résultats nécessitent une validation à plus grande échelle, cette étude ouvre des perspectives optimistes pour le traitement de la maladie de Parkinson.
Écrit par
La rédaction de Meilleurtaux
