si j’échoue, autant prendre un très grand bol – .

si j’échoue, autant prendre un très grand bol – .
si j’échoue, autant prendre un très grand bol – .

Révélé par « Slumdog Millionaire » et nominé aux Oscars pour « Lion », Dev Patel change radicalement de registre. Le sympathique Britannique de 33 ans se transforme en machine à tuer dans “Monkey Man”, film de vengeance brutale inspiré autant de John Wick que de la mythologie hindoue, en salles le 17 avril 2024. Un projet passionnel qu’il a également scénarisé, réalisé et produit.

Pourquoi avoir relevé un tel défi ?

Je me suis dit que si j’échouais, autant prendre un très gros bol ! Je suis un grand fan d’action. J’ai passé dix ans de ma vie à essayer de faire “Monkey Man”. Ce genre d’obsession et d’acharnement sont nécessaires pour un projet comme celui-ci. Il faut être fou pour tourner en Indonésie, en pleine pandémie et porter autant de casquettes. Mais je voulais faire un film pour le jeune Dev, un film dont j’ai toujours rêvé. Cela m’a permis de continuer.

Comment avez-vous réussi à équilibrer tous ces rôles ?

C’est dur parce que le réalisateur se dispute avec l’acteur et l’acteur se dispute avec le producteur ! Je pense que mes yeux sont plus gros que mon ventre. Par exemple, j’ai dit à notre cascadeur et chorégraphe que je voulais filmer un combat en plan continu. J’ai donc dû me lever à 4 heures du matin pour apprendre la chorégraphie compliquée de cette scène sans me faire cogner au visage et me retrouver avec une main cassée. Et puis commencer une folle journée de tournage.

“Il est temps de vous rappeler qui vous êtes.” Que signifie pour vous cette réplique du film ?

Il y a eu un moment dans cette odyssée où j’ai perdu confiance en moi. Ce film a été mon meilleur ami, mon pire ennemi, mon plus grand professeur. Parfois, vous avez besoin de quelqu’un pour vous rappeler d’être courageux et vous donner de la force. Lorsque j’ai fait des recherches sur Hanuman, le dieu hindou au visage de singe doté d’une force incroyable et capable de voler, j’ai découvert un personnage qui avait oublié qui il était. Et c’est le fondement de cette histoire, mon récit de cette mythologie.

L’histoire se déroule en Inde et semble critiquer le Premier ministre Modi. Était-ce votre intention ?

Je ne critique pas une personne en particulier mais le système. « Monkey Man » est un film de vengeance sur la foi. Il explique comment cette foi peut être une force incroyable et instrumentale. Elle peut mobiliser les foules et les pousser à la violence et au conflit, mais elle peut aussi être une excellente enseignante pour un enfant sans éducation. Ces derniers peuvent s’inspirer des belles histoires de la mythologie pour créer une boussole morale. La foi peut nous rassembler. Nous devons lutter mais ensemble, pas les uns contre les autres.

 
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