Éliminer ces toxines urémiques responsables des démangeaisons

Éliminer ces toxines urémiques responsables des démangeaisons
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Les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC) avancée ont besoin d’un traitement de remplacement rénal, tel que l’hémodialyse, pour gérer leur maladie. Ces patients présentent divers symptômes, dont des démangeaisons, qui affectent leur qualité de vie et peuvent réduire leur fonctionnement quotidien.

Bien que les démangeaisons soient un symptôme courant lors d’un traitement d’hémodialyse, ses causes exactes restent mal comprises. Des études ont estimé que 73 % des patients hémodialysés souffrent de démangeaisons, et certaines recherches les ont associées à des taux élevés de β2-microglobuline, de calcium, de phosphore ou d’hormone parathyroïdienne dans le sang. L’hémodialyse et les traitements pharmacologiques ont progressé, ce qui a permis de légères réductions de ce symptôme de démangeaison.

L’auteur principal, le Dr Yamamoto, identifie plusieurs toxines urémiques comme responsables de ces démangeaisons, qui se propagent dans tout le corps. L’équipe a développé un « score PBUT » basé sur les toxines urémiques qui augmentent dans l’organisme en cas d’insuffisance rénale terminale. Le score PBUT indique la sévérité des démangeaisons chez les patients hémodialysés.

Les toxines urémiques en question

Toxines urémiques sont un groupe de molécules dont les concentrations augmentent dans le sang en cas de maladie rénale. Ces molécules sont associées à des maladies systémiques et au pronostic chez les patients atteints d’insuffisance rénale terminale. Parmi ces protéines figurent

des molécules aux propriétés de liaison élevées aux protéines, appelées PBUT,

comme la toxine indole indoxyl sulfate qui reste difficile à éliminer par dialyse et semble associée à diverses pathologies. Cependant, jusqu’à présent, peu d’études ont démontré leur association avec les démangeaisons chez les patients hémodialysés.

L’étude a suivi des patients hémodialysés, évaluant leurs niveaux de démangeaisons à l’aide d’une échelle reconnue « 5D-itch ». L’analyse des principaux composants des PBUT, notamment le sulfate d’indoxyl, le sulfate de p-crésyle, l’acide indole acétique, le sulfate de phényle et l’acide hippurique, a été utilisée pour générer le score PBUT. L’analyse révèle que :

  • 38 % des participants présentent des démangeaisons diffuses dans tout le dos et le corps ;
  • les patients souffrant de démangeaisons ont des scores PBUT plus élevés que ceux sans démangeaisons ;
  • cependant, aucune association n’a été trouvée entre les démangeaisons et des facteurs précédemment rapportés tels que la β2-microglobuline, le calcium, le phosphore et l’hormone parathyroïdienne.

Ces résultats confirment une association entre les protéines de liaison aux protéines PBUT et les démangeaisons chez les patients hémodialysés. Les progrès des traitements comme ceux impliquant le calcium et le phosphore ont permis et continueront de permettre une réduction de la fréquence des démangeaisons.

Cependant, la recherche suggère également que l’élimination du PBUT avec un traitement de dialyse peut être très bénéfique pour limiter les démangeaisons chez ce groupe de patients.

 
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