le Saint Levant palestinien réveille le festival Coachella

le Saint Levant palestinien réveille le festival Coachella
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Saint Levant, rappeur d’origine palestinienne, française, algérienne et serbe qui a acquis sa notoriété en ligne, a apporté ce week-end ses rythmes dansants et un message de solidarité avec les Palestiniens sur la scène du festival américain Coachella.

L’artiste de 23 ans, dont la prestation a coïncidé avec le retour remarqué sur scène du groupe punk américain No Doubt, a réussi à remplir la tente « Gobi » du gigantesque festival qui se tient en plein désert californien.

Il a interprété ses succès et ses nouvelles chansons devant une foule de fans, dont beaucoup brandissaient des drapeaux palestiniens et portaient des keffiehs.

“Coachella, je m’appelle Saint Levant, je suis née à Jérusalem et j’ai grandi à ”, a déclaré l’artiste sous les acclamations.

« Comme j’espère que vous le savez tous, la population de Gaza subit un génocide brutal depuis six mois. Et le peuple palestinien subit une occupation brutale depuis 75 ans », a-t-il ajouté. “Il n’y a pas que moi sur scène, c’est tout le monde arabe sur scène.”

Israël mène une guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, en réponse à l’attaque sanglante menée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur son sol. Plus de la moitié des 2,4 millions d’habitants de Gaza ont dû quitter leurs foyers et chercher refuge plus au sud.

Saint Levant, de son vrai nom Marwan Abdelhamid, a passé son enfance à Gaza avant que sa famille ne soit contrainte de fuir vers la Jordanie. Il vit désormais aux États-Unis, à Los Angeles.

Son morceau de rap en trois langues, « Very Few Friends », est devenu viral après sa sortie en novembre 2022. Son EP « From Gaza With Love », sorti en 2023, a également rencontré le succès.

Lors de son concert de samedi, il a interprété de nouvelles chansons comme « Deira » – le nom d’un hôtel construit par son père à Gaza et bombardé ces derniers mois – et « 5h du matin à Paris », sorti il ​​y a quelques jours seulement.

C’est une chanson « sur l’exil », a-t-il expliqué à son public, « un sentiment que nous, Palestiniens, connaissons un peu trop bien ».

 
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