(Re)découvrez « La Petite Sirène », le classique de Disney qui a officiellement lancé le nouvel âge d’or des années 90 pour les studios enchantés.
Au fond de l’océan, au royaume des sirènes, les filles du roi Triton préparent leur spectacle de chant sous la direction du crabe Sébastien. Mais alors qu’elle est censée faire sa grande entrée sur scène ce jour-là, la jeune Ariel ne se présente pas. Comme souvent, aux côtés de son meilleur ami le poisson Flet, elle part explorer les épaves englouties des mers pour tenter de retrouver des objets du monde humain, qui la fascinent.
Lorsqu’un beau jour, les yeux de la petite sirène croisent ceux du prince Eric, sur le pont d’un navire, sa passion pour les habitants de la surface ne fait que croître. Alors que son père désapprouve totalement cette naissance fougueuse, la sorcière Ursula, sinistre pieuvre venue des abysses, compte bien s’en servir pour assouvir sa soif de vengeance.
En planification depuis un demi-siècle
Il aura fallu 50 ans pour que La Petite Sirène sorte de l’océan et des cartons Disney dans lesquels elle dormait patiemment. En effet, c’est Walt lui-même qui, à la fin des années 1930, lance l’idée d’adapter au cinéma le célèbre conte d’Andersen.
L’attente aura donc été très longue pour Ariel, mais cela en valait largement la peine. Car en effet, lors de sa sortie en salles en 1989, le 28ème classique d’animation du royaume enchanté a changé à jamais l’histoire du célèbre studio.
Le début d’un nouvel âge d’or
Studios d’animation Walt Disney
Marquant officiellement le début d’un tout nouvel âge d’or pour l’animation Disney, le film co-réalisé par John Musker et Ron Clements possède déjà tous les ingrédients qui feront le succès du studio pour les 10 prochaines années.
Tout d’abord, une héroïne extrêmement attachante, à la personnalité marquée, et servie par la somptueuse animation de Glen Keane au sommet de son art. Ensuite, un méchant très (peut-être même trop ?) impressionnant, digne des sorcières les plus sinistres de l’histoire du studio. Enfin et surtout une bande-son parfaite, véritable pilier du film, agrémentée de chansons accrocheuses, inspirantes et surtout inoubliables.
Cette partition musicale légendaire composée par Alan Menken et Howard Ashman, et qui constitue probablement la plus grande qualité de La Petite Sirène, a sans doute grandement contribué à faire du film le plus grand succès de l’histoire de l’animation à l’époque. ‘ère. Un record que les studios Disney continueront de battre dans les années à venir.
Studios d’animation Walt Disney
Ce qui leur plaira…
- Les personnages secondaires du film tous plus drôles et attachants les uns que les autres, et notamment le crabe Sébastien, le poisson Flet et la mouette Eureka.
- Les chansons, encore et encore. Mention spéciale à l’inoubliable Y allerenchantant L’embrasser et surtout l’intemporel Sous l’océan.
Qu’est-ce qui pourrait les inquiéter…
- La terrifiante sorcière Ursula donc, et tout le décorum qui va avec : son repaire sinistre, ses formules magiques lugubres, ses deux viles murènes, et toutes les pauvres sirènes qu’elle a déjà transformées en misérables créatures rampantes.
- Ursula, encore elle, mais à la fin du film. Après avoir d’abord tenté d’envoûter le prince Eric, l’ignoble poulpe propose au public une ultime transformation, dans la plus grande tradition des méchants Disney.
(Re)découvrez tous les détails cachés du film…
