Une Britannique de 30 ans aurait passé six mois à s’arracher les cheveux pour essayer de déterminer quels aliments elle pouvait encore manger, après avoir commencé à souffrir d’un problème de santé qui la rendait allergique à pratiquement tout.
«C’était comme un pari à chaque fois que je mangeais quelque chose. Il s’agissait essentiellement de découvrir ce que je pouvais et ne pouvais pas manger. Si quelque chose avait une odeur forte, je ne pouvais pas non plus être dans la maison ce jour-là », a déclaré Amy Francis-Smith à The Independent jeudi.
La jeune femme de 32 ans a vu son monde bouleversé pour la première fois il y a près de 10 ans, en 2015, lorsqu’elle aurait commencé à avoir des réactions allergiques à des aliments qu’elle consommait auparavant, ainsi qu’à certains objets du quotidien.
Citron, cacahuète, eau gazeuse, désodorisants, transports en commun, et même chaud et froid : ses réactions seraient alors devenues si fréquentes qu’au pire de son état, elle ne pouvait consommer que quatre aliments, soit des courgettes, du riz, des poires et du bœuf, pendant six mois, a-t-elle expliqué au journal britannique.
Elle a alors commencé à souffrir de malnutrition, à tel point qu’elle a été orientée vers des cliniques d’allergie, où les tests se sont révélés infructueux.
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« On m’a dit que je n’étais pas allergique et j’inventais. Le personnel des urgences pensait que je m’empoisonnais volontairement ou que je souffrais d’une crise de santé mentale. Mais si je mangeais quelque chose, je me retrouvais à l’hôpital, donc c’était réel”, a-t-elle poursuivi.
Mais après avoir subi un choc anaphylactique qui l’aurait conduite à l’hôpital alors qu’elle consommait des tomates, on lui a finalement diagnostiqué en 2017 le syndrome d’activation des mastocytes, qui affecte les cellules normales présentes dans le système immunitaire, appelées mastocytes.
Ceux-ci libèrent alors des substances chimiques dans l’organisme, provoquant des symptômes allergiques sévères et répétés, selon Passeport Santé.
Dans le cas de la femme, le symptôme aurait pu être provoqué par le syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie héréditaire dont elle souffre également, mais il peut être activé par divers stimuli externes, comme la piqûre de certains insectes, le stress ou encore le changement de température, peut-on lire sur le site médical.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de véritable traitement pour ce type de syndrome, si ce n’est d’essayer de stabiliser les mastocytes en s’attaquant aux facteurs qui les provoquent.
Si Amy Francis-Smith avait finalement réussi à vaincre ses allergies grâce à une combinaison de réduction du stress, de gestion de la nutrition et de réduction de l’inflammation, elle serait encore en train d’ajouter davantage d’aliments à son alimentation, par essais et erreurs, neuf ans plus tard.
«J’ajoute progressivement plus d’aliments et je gagne plus de force. Je ne me suis jamais senti aussi bien. Je ne pense pas avoir jamais eu un tel niveau de santé dans ma vie auparavant », a-t-elle confié.
