Sophie Nélisse parle de sa collaboration avec la réalisatrice Louise Archambault pour le film « La Promesse d’Irena »

Sophie Nélisse parle de sa collaboration avec la réalisatrice Louise Archambault pour le film « La Promesse d’Irena »
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Coup de foudre professionnel. C’est ainsi que Sophie Nélisse décrit sa première expérience de collaboration avec la réalisatrice Louise Archambault sur le tournage de La promesse d’Irenaun drame racontant l’histoire incroyable mais vraie d’une infirmière polonaise qui réussit à sauver douze Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en les cachant dans la villa d’un officier allemand.

« Je savais qu’on allait bien s’entendre, mais pas à ce point ! dit l’actrice de 24 ans dans une interview sur le réalisateur des films Gabrielle, Il il pleut des oiseaux Et Le temps d’un été.

« Nous sommes pareils, Louise et moi. J’avais l’impression de travailler avec ma meilleure amie. C’est elle qui s’est assurée que j’étais toujours positif après une journée de tournage de 17 heures dans le froid. Elle a toujours réussi à me rendre booster l’énergie dont j’avais besoin.

Au-delà de son envie de travailler avec Louise Archambault, Sophie Nélisse est tombée amoureuse du personnage qu’elle incarne dans le film, Irena Gut Opdyke, une héroïne méconnue qui a risqué sa vie pour aider une douzaine de juifs de son village de Pologne en hébergeant clandestinement dans le sous-sol de la maison d’un officier allemand où elle travaillait.

“Ce que j’ai aimé dans le personnage d’Irena, c’est qu’elle a une naïveté en elle qui fait qu’elle voit d’abord la bonté des gens”, souligne Sophie Nélisse.

« De nombreux conflits dans le monde sont dus au manque d’entraide, d’ouverture d’esprit et d’humanité. Nous nous jugeons trop. J’ai trouvé très inspirant de voir cette femme résiliente et forte qui n’hésite pas à faire passer les besoins des autres avant les siens, au risque de mettre sa propre vie en danger.

Le vœu d’Irène en version originale anglaise) a été tourné en Pologne il y a deux ans, près de la frontière ukrainienne, alors que le conflit entre la Russie et l’Ukraine venait tout juste de commencer. La proximité de la guerre a effrayé plusieurs membres de la production, dont un acteur américain qui s’est retiré quelques semaines avant le début du tournage.

« Je n’avais pas peur qu’une bombe nous tombe sur la tête, mais j’ai certainement beaucoup réfléchi [au conflit] parce que nous n’étions pas loin de la zone de guerre, reconnaît Sophie Nélisse.

« Nous ressentions chaque jour les répercussions de la guerre. Nous nous sommes réveillés le matin et il y avait des soldats et des réfugiés dans l’hôtel. En même temps, cela nous a bien rappelé pourquoi nous faisions ce film et l’importance de revenir sur ce sujet. Parce qu’il est clair qu’il y a encore des génocides dans le monde.»

« Une histoire incroyable »

Louise Archambault avoue qu’elle ne savait rien de l’histoire d’Irena Gut Opdyke lorsqu’elle a reçu le scénario du film écrit par le dramaturge Dan Gordon.

« En lisant le scénario, je me suis dit : eh bien, voyons, c’est quoi cette histoire », se souvient le réalisateur. Si cela avait été une fiction, personne n’aurait cru que cela pourrait arriver. Mais c’est vraiment ce qui s’est passé. C’est incroyable!”

Sur recommandation des producteurs du film, Louise Archambault envisage d’abord – et rencontre – trois jeunes actrices américaines pour le rôle d’Irena. « Ils étaient intéressants, mais physiquement, je ne pensais pas qu’ils ressemblaient à Irena », se souvient-elle.

La réalisatrice propose alors le nom de Sophie Nélisse. Réticents au début, les producteurs ont embrassé l’idée lorsqu’ils ont appris que le Québécois avait décroché l’un des rôles principaux de la série américaine. Vestes jaunes.

Puis, sur le plateau de tournage, tous les doutes se sont dissipés.

«Dès la première semaine de tournage, on avait de grosses scènes à faire», relate Louise Archambault.

« Le scénariste Dan Gordon, qui connaissait bien Irena, était présent. À un moment donné, on avait une caméra qui suivait Sophie et il s’est passé quelque chose devant elle. Sa réaction fut si vraie qu’elle fondit en larmes. Elle était inconsolable.

«Quand nous avons coupé, Dan est allé la voir en pleurant. Il l’a serrée dans ses bras et lui a dit : « Merci, vous avez ramené Irena à la vie. C’est vraiment elle, tu lui ressembles ». C’était un moment très émouvant.

Le vœu d’Irène sort en salles le 19 avril.

 
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