Les Français face à la vague de l’intelligence artificielle

Les Français face à la vague de l’intelligence artificielle
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L’intelligence artificielle (IA) est cachée presque partout. Initiée aux États-Unis en 1956, elle a désormais complètement envahi notre quotidien, des réseaux sociaux à la navigation GPS, de la reconnaissance faciale à la robotique… et bouleversé des pans entiers de la société. Elle s’est notamment nichée au cœur de la médecine et gagne chaque jour du terrain.

Opérations assistées, suivi des patients à distance, prothèses intelligentes, diagnostics et traitements personnalisés grâce au croisement des données (big data)… difficile de ne pas se perdre dans le dédale des multiples applications présentes ou à venir. Pour nous aider à nous repérer un peu mieux, Côte d’Azur Santé a choisi, en partenariat avec l’un de ses membres, l’Edhec, de consacrer sa dernière réunion à cette question : « Intelligence artificielle et données de santé : de réelles opportunités pour de meilleurs soins ?

Sans spoiler le compte rendu des échanges (lire les pages suivantes)il est indéniable que la réponse est : oui.

Et on peut rapidement dresser un tableau des progrès que l’intelligence artificielle permet déjà (ou devrait permettre à court terme) de réaliser.

À commencer par l’étape clé du diagnostic. Citons simplement ces nombreux outils d’aide à l’analyse de l’imagerie médicale qui permettent de diagnostiquer des maladies avec une précision sans précédent. L’IA révolutionne également la thérapeutique. En radiologie, en dermatologie, ou encore en ophtalmologie, elle permet déjà de détecter des maladies invisibles à l’œil nu et d’établir des pronostics. En analysant les données de santé des patients, notamment leur génome, leurs antécédents médicaux et leur réponse aux traitements antérieurs, l’IA peut guider la gestion thérapeutique, en « recommandant » des thérapies spécifiques, plus susceptibles d’être efficaces pour chaque individu.

De grands changements sont également attendus du côté de la prévention : en analysant les tendances des données sur la santé de la population, l’IA peut aider à identifier les facteurs de risque de certaines maladies, permettant ainsi aux autorités de santé publique de mettre en œuvre des mesures préventives ciblées. Et bien sûr, il y a l’immense domaine de la recherche médicale, et notamment des essais cliniques.

Mais les Français sont-ils prêts à confier leur santé, ce bien précieux, aux algorithmes ? Peut-être pas, ou pas encore, du moins. C’est ce que démontre le baromètre de la santé connectée, présenté en avant-première par Loïck Menvielle, responsable de la Chaire de recherche « Management en santé innovante » à l’Edhec. « Il est impératif d’instaurer la confiance [des Français] promouvoir une adoption plus large de ces solutions prometteuses. Face à la multiplication des cyberattaques, l’adhésion à la santé connectée représente un enjeu majeur, d’autant que l’exploitation des données occupe une place centrale dans leurs préoccupations.»

Si l’IA et les données de santé offrent de belles opportunités pour améliorer la santé, leur déploiement nécessite une approche réfléchie et collaborative, prenant en compte des enjeux techniques, éthiques et organisationnels majeurs.

 
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