Le show est dans la salle, on se croirait aux débuts des Beatles

Le show est dans la salle, on se croirait aux débuts des Beatles
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Douze représentations à Bruxelles : 120 000 personnes ont payé un billet de 1 200 francs (un peu plus de 30 euros aujourd’hui) pour le spectacle Académie des étoiles, sans savoir quel type de spectacle leur serait proposé. La grande première – la grande surprise ! – était donc pour mercredi soir. Et avant que le rideau ne s’ouvre, ce n’était plus un public fou, c’était carrément l’hystérie. Lequel a redoublé de puissance à partir du moment où, au fond de la salle, le chorégraphe, maître de danse à TF1, Kamel, est venu prendre sa place. Sans aucun doute, il était à cette époque le chorégraphe le plus acclamé de l’histoire du spectacle.

Le spectacle a commencé avec «La musique”. Avec une étoile lumineuse en fond (pour rappeler à ceux qui ne connaissent pas que le mot étoile est traduit par étoile). Une autre étoile a été dessinée, sur une estrade de la scène. Et c’est là que chaque artiste du Académie des étoiles il fit son entrée à tour de rôle. À chaque fois, il y avait de plus en plus de cris et de hurlements aigus.

Sur scène, c’était une averse : une pluie de peluches. “La musique” finit par se terminer. Les artistes remercient ce public avec un retentissant «Comment vas-tu ?” Avec la réponse, nous pouvons deviner. Puis une intervention de Patrice : «Je ne peux pas t’entendre !”

Ce garçon doit être extrêmement sourd…

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Mario et Jessica, tendrement

De ce spectacle, on peut dire qu’il est exactement à la hauteur du spectacle que tous ces gens ont suivi avec passion. C’est à dire que tous ces jeunes artistes inexpérimentés sont encadrés par un personnel très professionnel : décorateurs, éclairages, mise en scène, chorégraphie, équipe de danseurs… Rien que le son laisse à désirer. Il est vrai que perfectionner un mix parfait tout en prenant en compte les cris incessants des fans (qui n’étaient pas, loin de là, que des adolescents), était tout un exploit.

Cette équipe composée de cracks dans leur métier (plusieurs membres de l’équipe travaillent habituellement avec Patricia Kaas) entoure donc de jeunes artistes, qui ont clairement une inexpérience incontestable à ce niveau du spectacle. C’est peut-être précisément ce qui les rend sympathiques.

Dans l’ensemble, le spectacle du Académie des étoiles se lève et les pochettes de l’album sonnent bien mieux en live que sur disque. Cependant, tout n’est pas parfait.

Quand François et Grégory taclent «Bombe sexuelle » ou que Carine et Jessica essayent”Immortel”, c’est trop ambitieux. Ce n’est certes pas mal chanté, mais cela ne dépasse pas le niveau d’un honnête chanteur de salon. A l’inverse, quand la même Carine reprend «Quand on n’a que de l’amour” de Brel, on touche à la perfection. Il y a de l’originalité dans l’interprétation, de l’émotion dans la voix. Et Jenifer, allongée sur un canapé rouge et kitsch, s’offre le plus beau moment de la soirée avec une reprise de “Lady Marmalade (Veux-tu coucher avec moi ce soir ?) ».

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Dans l’ensemble, le verdict final de l’émission télévisée est entièrement justifié par ce que révèle l’émission. Cette Jenifer est vraiment exceptionnelle. Elle chante bien. Surtout, quand elle danse, même entourée de vrais pros, elle tient la distance.

D’autres beaux moments sont fournis par les interprétations de simple : “L’Agitateur” par JP, “Anonyme” d’un Patrice très rock, « Au pays de mes rêves » par Djalil (superbe) et «Nous ressemblons” d’un Mario qui a offert le moment charme de la soirée, dansant main dans la main avec Jessica, sur «Des mots, des mots ».

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Après les trois représentations samedi et dimanche derniers, le groupe composé d’Héléna, Pierre et compagnie sera déjà de retour les 17 et 28 avril pour deux nouvelles dates à Forest National. Ensuite, il faudra attendre le 2 juin pour les voir deux fois sur scène au Palais 12. Et le 7 juillet pour une 8ème date, toujours sur la scène du Heysel.

 
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