Annie Philippe, ancienne égérie de Claude François, menacée d’expulsion

Ses chansons, J’ai tellement mal, Billet de plateforme…on parle souvent d’amours tristes. C’était au milieu des années 1960. Un demi-siècle plus tard, Annie Philippe, complice de scène de Claude François au temps de leur splendeur, connaît un amer retour de fortune. La chanteuse, aujourd’hui âgée de 77 ans, est menacée d’expulsion de son bel appartement de Boulogne-Billancourt car elle n’a pas payé son loyer depuis trois ans.

Selon Le Parisien la justice l’a déjà condamnée en juin 2023 à payer quelque 50 000 euros de frais de retard et de loyer pour cette résidence dotée d’une terrasse de 55 m.² situé face au Bois de Boulogne qu’il occupe depuis maintenant près de 40 ans.

Dans Plus prochela chanteuse née à Ménilmontant en 1946, a expliqué pourquoi la pandémie de 2020-2021 et ses conséquences ont été à l’origine de ses sérieux soucis d’argent : « Je suis dans une situation financière catastrophique au point que j’ai demandé un surendettement, qui a été accordé. Pour moi, le Covid est la cause de tous mes malheurs. Avant, je travaillais dans une société de production, le Covid est arrivé et tout s’est arrêté”.

En 1966 Annie Philippe chante, accompagnée de Claude François, son grand succès, Billet de plateforme.

En grande difficulté, cette interprète qui s’est fait connaître en 1965 en reprenant des chansons de Marie Laforêt, Leny Escudero ou encore Elvis Presley, accuse aujourd’hui les aigrefins d’avoir détourné une partie de ses revenus : « J’ai découvert bien plus tard que j’avais vendu beaucoup de disques. On m’a fait croire que je n’en vendais pas. J’ai été fraudé. J’avais confiance. J’étais trop jeune ». Et elle n’hésite pas à évaluer à presque “un million d’euros”Cet argent « escroqué » selon elle, par des intermédiaires peu scrupuleux qu’elle ne nomme pas.

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La roue a tourné et pas seulement dans le bon sens pour celle qui assurait pendant plusieurs années les premières parties des tournées de Claude François, son protecteur de l’époque. Dans son autobiographie J’aurais pu être la marquise des angessortie en 2017, – allusion à Angélique, l’héroïne des romans d’Anne Golon -, elle exprimait déjà son amertume face à un destin qui lui avait fait vivre les splendeurs puis les misères d’une chanteuse des années 1960 trop vite oubliée.